-
je vous recommande ce livre, "Piège de soie de Julie Pearsons, "comme tous les livres de cet auteur du reste...
Résumé : L'entomologiste Anna Neale est profondément meurtrie par la mort de son mari David, avocat à Dublin, décédé à la suite d'une piqûre d'abeille. Mais au choc succède rapidement la surprise : David n'était pas l'homme riche et amoureux qu'elle croyait avoir épousé. Des documents lui révèlent un individu magouilleur et ruiné.
La belle Anna se sent flouée et culpabilise de s'être accommodée d'une vie facile et de n'avoir été qu'une créature à admirer. Elle décide de tirer un trait définitif sur son passé. C'est ainsi que Matthew entre dans son cœur. Si Anna connaît parfaitement la vie et la reproduction des insectes, elle n'a jamais étendu sa curiosité à l'espèce humaine. Pourtant l'homme aussi est capable d'enfermer le cadavre de sa proie dans un piège de soie pour l'offrir à sa femelle avant de s'unir à elle...
En fait, c'est Julie Parsons l'araignée qui tisse son piège de soie avec une efficacité redoutable. Nous lecteurs, sommes les proies prisonnières de son écriture, même après avoir terminer la lecture de ce roman diabolique.
Bon week end à tous.
LANDRIE
12 commentaires -
Berthe Morisot - peinture d'Edouart Manet - 1872.
Berthe Morisot est, avec Mary Cassatt (1844-1926) et Eva Gonzalès (1849-1883), l'une des trois femmes peintres des débuts de l'impressionnisme. Elle naît le 14 janvier 1841 à Bourges dans une famille bourgeoise. Son père, Edmé Morisot, était alors préfet du département du Cher. En 1852, il est nommé à la Cour des comptes et la famille s'installe à Paris. Mais nous sommes sous le Second Empire et les positions politiques d'Edmé ne s'accordant pas à celles du pouvoir, il démissionne en 1855. La famille continue cependant à vivre dans l'aisance financière.
Edma Morisot (sa soeur) - 1867.
Lorient le port - 1869
Edma et Berthe sont attirées par la grande innovation du moment dans le domaine pictural : la peinture sur le motif, c'est-à-dire en plein air, préconisée par les peintres de l'École de Barbizon. Joseph Guichard leur fait alors rencontrer le grand artiste Jean-Baptiste Corot (1796-1875) qui aura une influence importante sur le style de Berthe.
Cache cache - 1873.
Berthe et Edma exposent pour la première fois au Salon des Beaux-arts de 1864 où Berthe propose des paysages. Elles continuent les années suivantes. Les Morisot appartiennent à la bourgeoisie cultivée de l'époque et organisent chez eux des soirées fréquentées par de nombreux artistes. Il en est de même pour les parents d'Edgar Degas ou la mère d'Édouard Manet chez qui les Morisot sont invités. Les sœurs Morisot rencontrent ainsi écrivains, poètes et peintres, en particulier Émile Zola, Charles Baudelaire, Charles-François Daubigny, Edouard Manet. Pendant la décennie 1860, les deux sœurs continuent à peindre, à exposer au salon et vendent quelques tableaux au marchand d'estampes Alfred Cadart (1828-1875). Berthe se lie d'amitié avec Édouard Manet qui devient son professeur. Elle pose également pour lui.
Jeune fille lisant - 1888.
En 1874, Monet, Renoir, Pissarro, Degas et Berthe Morisot fondent la Société anonyme des artistes peintres, sculpteurs et graveurs qui a pour objectif de permettre aux impressionnistes d'exposer librement sans passer par le salon officiel organisé par l'Académie des Beaux-arts, héritière de l'ancienne Académie Royale de peinture et de sculpture. La première exposition impressionniste est organisée à Paris en avril 1874. Berthe Morisot y présente plusieurs tableaux, dont Cache-cache .
Le berceau - 1873.
En décembre 1874, Berthe épouse le peintre Eugène Manet (1833-1892) qui ne connut pas la gloire de son frère Edouard. Elle fera plusieurs portraits de son mari. Durant l'année 1875, le couple voyage en Angleterre dans l'Île de Wight. Les expositions impressionnistes suivantes ont lieu en 1876, 1877, 1879, 1880, 1881, 1882 et 1886. Berthe Morisot y est toujours présente sauf à celle de 1879, pour raison de santé.
Berthe et sa fille au parc - 1874.
Julie, la fille de Berthe Morisot et d'Eugène Manet naît en 1878. Dans les années 1880, la notoriété de l'artiste lui permet de recevoir chaque jeudi dans sa maison de Paris peintres et écrivains : Degas, Caillebotte, Monet, Pissarro, Renoir, Mallarmé. Ce dernier devient son ami et son plus grand admirateur. Les peintures de Berthe Morisot suscitent l'intérêt dans l'intelligentsia et parmi les peintres d'avant-garde. Ainsi est-elle est invitée à participer à une exposition à Bruxelles en 1887. En 1892, elle organise sa première exposition personnelle à la galerie Boussod et Valadon à Paris. L'accueil est favorable. La même année, son mari décède.
Eugène Manet ( son mari) à l'ile de Wight - 1875.
Berthe Morisot contracte en février 1895 une maladie pulmonaire qualifiée grippe ou congestion pulmonaire par les biographes (la médecine était à l'époque plus qu'approximative). Elle décède le 2 mars 1895 à l'âge de 54 ans. Inhumée au cimetière de Passy, à Paris, l'inscription sur sa tombe ne mentionne pas son activité artistique, mais simplement : « Berthe Morisot, épouse d'Eugène Manet ». L'époque n'autorisait pas encore la reconnaissance d'une femme peintre.
La chasse aux papillons - 1874.
Jour d'été - 1879.
Son mari et sa fille Julie - 1883.
Anémones roses - 1891.
Pour en savoir plus, allez ICI.
Bonne fin de semaine à tous.
Landrie.
8 commentaires -
Je viens de relire la roman de Ruth Rendell :
Sage comme une image.
Témoin à sept ans du meurtre de sa mère, Francine Hill, issue d'une famille de la petite bourgeoisie, est confiée à Julia, médiocre psychothérapeute. Deux ans plus tard, celle-ci épouse le père de la petite fille qui vit désormais sous la férule de sa belle-mère, sans aucune autonomie.
Orphelin à dix-neuf ans, Teddy Brex, né de parents pauvres, sales et alcooliques, a connu une enfance sans amour ni tendresse. Il a pourtant réussi à suivre une formation artistique à l'université. Un jour, la douce et soumise Francine rencontre Teddy, l'artiste antisocial. Mais cette idylle naissante va se transformer en nouveau cauchemar...
Ruth Rendell fait preuve de virtuosité pour disséquer les relations entre les êtres. Elle dépeint avec une précision clinique les rapports familiaux et dresse un bilan désastreux des conséquences des traumatismes de l'enfance. Des meurtres et une chute finale d'une noire ironie complètent ce suspense haut de gamme qui ravira tous les amateurs de psychologie.
. Un thriller psychologique, une fresque familiale où chaque personnage est disséqué. Les traumatismes de l'enfance ont de graves conséquences sur une vie d'adulte. A savourer !
Bon week end à tous.
Landrie.
9 commentaires -
Auto portrait vers 1883
Theodore Robinson ( juillet 1852 - avril 1896) était un peintre américain célèbre pour ses paysages impressionnistes. Il fut l'un des premiers artistes américains à adopter l'impressionnisme à la fin des années 1880. Il fréquenta Claude Monet à Giverny. Plusieurs de ses toiles sont considérées comme des chefs d'œuvre de l'impressionnisme américain.
Capri - 1890.
Theodore Robinson est né dans le Vermont, au Nord-Est des États-Unis. Sa famille s'installa dans le Wisconsin et Robinson commença des études d'art à l'Institut d'art de Chicago en 1869. En 1874, il intégra l'Académie américaine de design et l'Art Students League à New York. En 1876, il partit pour Paris, où il fut l'élève de Carolus-Duran puis de Jean-Léon Gérôme à l'École des beaux-arts. Il peignit ses premières toiles à Paris en 1877, et passa l'été à Grez-sur-Loing.
Après plusieurs voyages à Venise et Bologne, il retourna aux États-Unis en 1879, où il resta plusieurs années. Pendant cette période, il adopta le style réaliste et représenta des personnes exécutant des tâches agricoles ou domestiques.
Père et fille sur le pont en Normandie - 1891
En 1884, Theodore Robinson retourna en France, où il vécut huit années, tout en faisant des séjours en Amérique. Il fréquenta Giverny en Normandie, le centre de l'impressionnisme, autour de la figure de Claude Monet. De tous les artistes américains, il fut le plus proche du maître français, qui lui donnait des conseils. Robinson peignit plusieurs toiles dans un style impressionniste traditionnel, influencé par Claude Monet. Ainsi, Capri, peint en 1890, s'inspire probablement des Falaises à Varengeville, Pourville, et Etretat. À Giverny, Robinson réalisa quelques-unes de ses meilleures toiles : des paysages ruraux, des femmes. La Débâcle (1892) est considérée comme une œuvre de maturité.
Un mariage - 1892.
Scène sur le canal - 1893.
Il quitta la France en 1892 et obtint une place d'enseignant à la Brooklyn Art School. Il fut en relation avec d'autres peintres impressionnistes américains et séjourna dans le Connecticut. C'est là qu'il peignit une série de marines au Riverside Yacht Club. Il passa les classes d'été à Napanoch, près des montagnes Catskill, où il peignit quelques paysages.
Mais il mourut en avril à New York à l'âge de 43 ans, d'une crise d'asthme aiguë. Aujourd'hui, les toiles de Theodore Robinson sont conservées au Metropolitan Museum of Art de New York, à la Corcoran Gallery of Art de Washington et à l'Institut d'art de Chicago.
Plus d'informations ICI.
Bonne fin de semaine à tous.
4 commentaires -
Je viens de terminer le roman de Jean Luc Bannalec " l'inconnu de Port Bélon,"
Cette cité perle de Bretagne, célèbre dans le monde entier pour ses huîtres... Et théâtre de nouveaux mystères pour le commissaire Dupin appelé à la rescousse après la découverte d'un corps, inerte, ensanglanté. Aussitôt signalé, celui-ci a disparu. Volatilisé ? Dans les monts d'Arrée, on trouve un second cadavre Il s'agirait d'un Ecossais, modeste pêcheur et saisonnier dans les parcs à huîtres. Sur son bras gauche était gravé le Tribann, symbole d'une association druidique...
De l'Ecosse aux monts d'Arrée jusqu'à Port Bélon, y a-t-il un lien entre les deux affaires ? Pour le découvrir, Dupin plonge en eaux troubles au cœur du milieu, très concurrentiel, des ostréiculteurs...Un bon policier, quelques pages intéressantes sur la culture celte et les gardiens de ces traditions vieilles de plusieurs siècles, l'envie d'aller goûter quelques fruits de mer au bord d'un fleuve salé, du suspense, un roman qui dépayse à coup sur...
Bonne fin de semaine à tous.
11 commentaires