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Je viens de terminer le dernier roman d'Arnaldur Indridason au titre si énigmatique : Hypotermie . L'auteur , sous couvert de polars rondement menés , fustige régulièrement une Islande qui se délite quand il ne traite pas , avec brio , des tourments inhérents à la condition humaine !
Une femme , Maria , retrouvée pendue dans son chalet d'été . Tout semblait limpide , facile ...un suicide. Oui mais non , ce serait oublier l'incroyable flair assorti de la non moins renversante ténacité de l'ami Erlendur . Lorsqu'une amie de la défunte lui avoue son scepticisme quand à son geste définitif , le doute s'immisce . Lorsque cette même amie lui fait écouter une cassette présentant Maria narrant sa triste histoire à un pseudo-médium , Erlendur le sait , il le sent , l'affaire ne fait que commencer , il se met en chasse...
Certainement son roman le plus touchant ! L'auteur traite , ici , des affres de l'absence . de cette douleur sourde qui vous taraude , tapie dans l'ombre, toujours prête à vous assaillir , vous terrasser pour peu que vous ne baissiez la garde . Maria , ravagée par la perte d'une mère à l'amour fusionnel et réciproque , est prête à tout pour renouer le contact !Une enquête originale de très bonne facture avec toutefois certains bémols . Tout d'abord , Indridason aborde la médecine et le spiritisme sans jamais faire dans le rébarbatif .Rien de classique donc dans cette intrigue, qui ressemble d'ailleurs moins à un polar qu'à un roman psychologique sur la souffrance, le deuil, la mort, la famille, les secrets... Sous ses airs bourrus et sauvages, Erlendur fait une nouvelle fois montre d'humanité, de tendresse et de compassion, notamment envers la défunte Maria ou ses propres enfants Eva et Sindri. Livre poignant sur la souffrance et l'amour, c'est aussi, comme toujours chez Indridasson, une magnifique invitation au voyage, la destination étant cette fois le beau et tragique lac Thingvellir.
Peintures de Henri Lebasque...1865 -1937.
Bonne fin de semaine à tous.
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Auto portrait.
Camille Pissaro, , né à Charlotte-Amélie, sur l'île de Saint-Thomas, dans les Antilles danoises— aujourd'hui Îles Vierges des États-Unis —, le 10 juillet 1830 et mort à Paris le 13 novembre 1903, est un peintre impressionniste puis néo-impressionniste franco-danois.
Connu comme l'un des « pères de l'impressionnisme », il peint la vie rurale française, en particulier des paysages et des scènes représentant des paysans travaillant dans les champs, mais il est célèbre aussi pour ses scènes de Montmartre, et ses scènes autour du Louvre et des Tuileries, où il descend. À Paris, il a entre autres pour élèves Paul Cézanne, Paul Gauguin, Jean Peské et Henri-Martin Lamotte.
Nature morte - 1867.
Port Marly - 1872.
Pruniers en fleurs à Pontoise - 1877.
Pissarro est aussi un théoricien de l'anarchie, fréquentant assidûment les peintres de la Nouvelle-Athènes qui appartiennent au mouvement libertaire. Il partage cette position avec Paul Gauguin, avec lequel il aura par la suite des relations tendues.
Village de Voisins - 1872.
Cote de saint Denis - Pontoise - 1877.
Pissarro est un grand peintre, dont certaines toiles, injustement jugées comme mièvres, n'ont pas la place qu'elles méritent, sans doute en raison de leurs sujets, moins spectaculaires que ceux choisis par d'autres Impressionnistes (La Meule, Pontoise, La Route d'Ennery). En 1896, le peintre déclare : « Nous ne demandons pas mieux que d'être classiques, mais en le trouvant par notre propre sensation, oh ! que c'est différent! »
Le jardin de Pontoise - 1877.
Camille Pissarro vit à Pontoise de manière épisodique, et y compose un grand nombre de peintures, dessins et gravures. .. le choix de Pontoise s'expliquait par le fait qu'aucun autre peintre n'y ayant encore associé son nom, Camille pouvait donc éviter d'apparaître comme le disciple d'un autre paysagiste. En outre, la ville est proche de Paris par le chemin de fer, les paysages fluviaux, ruraux et urbains y sont variés. Enfin, le docteur Gachet ami de Pissarro, s'était installé à Auvers sur Oise,
Kewgreens - 1893.
. Il y invite les plus grands peintres de l'époque, parmi lesquels Claude Monet, le parrain de son dernier fils, Cézanne, Van Gogh, Gauguin. En 1885, il rencontre Georges Seurat, avec qui il se lie d'amitié et s'enthousiasme pour sa technique du pointillisme, qu'il applique à son tour, d'une manière moins formelle, avant de retrouver une liberté d'expression plus proche de son tempérament lyrique et généreux.
Camille Pissaro et sa femme Julie Vellay en 1877.
Camille Pissarro meurt à Paris le 13 novembre 1903 Il repose, avec sa famille, à Paris au cimetière du Père-Lachaise .
Pour en savoir plus, allez ICI.
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Dans la vie pour être heureux , il vaut mieux fréquenter des gens positifs , fuir les rabats- joie
ne pas se laisser gagner par la morosité, s'entourer d'amis gais sachant parfois, être légers.
Pour cela, il faut prendre du recul, pratiquer l'humour, savoir sourire, se construire ainsi une vie entourée de remparts de joie et de bonne humeur...
Nous sommes pareils à des ampoules électriques, quand le bonheur jaillit en nous, c'est comme une lumière. Il éclaire notre environnement.
Peintures de Donald Allen Mosher- 1945 / 2014.
En ce moment, je cultive la bonne humeur dans mon jardin en compagnie du soleil...
je vous souhaite une bonne fin de semaine.
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Alfred Sisley, né le 30 octobre 1839 à Paris, et mort le 29 janvier 1899à Moret-sur-Loing (Seine-et-Marne), est un artiste peintre et graveur britannique, rattaché au mouvement impressionniste et vivant et travaillant principalement en France. Il effectue une démarche pour obtenir la naturalisation française, interrompue par sa mort à l'âge de 59 ans d'un cancer de la gorge. Le succès, qu'il n'a pas connu de son vivant, va alors survenir.
De tous les Impressionnistes, Sisley séjourna le plus longtemps dans la boucle de la Seine, et y réalisa le plus grand nombre de tableaux.
En 1874, avec Claude Monet, Auguste Renoir, Camille Pissarro, Edgar Degas et Berthe Morisot, il fonda de la Société anonyme des artistes peintres, sculpteurs et graveurs, et participa aux trois premières des huit expositions impressionnistes. La Première exposition des peintres impressionnistes qui a lieu dans les locaux du photographe Nadar en 1874, et à la deuxième Deuxième exposition des impressionnistes en 1876 et à la troisième en 1877. En dehors de la septième en 1882, il ne participera pas aux suivantes.En 1878, il part de Marly-le-Roi pour Sèvres où il réside jusqu'en 1879, avant de s'installer dans la région de Moret-sur-Loing.
Marly sous la neige - 1876.
La seine au point du jour - 1877.
La Tamise à Hampton Court - 1874
Champ de mais - 1873
Un chemin à Louveciennes - 1874
La seine à Bougival - 1876.
Nature morte - 1880
Le pont de Moret - 1887.
Le succès, qu'il n'a pas connu durant sa vie, va survenir peu après sa mort. La galerie Bernheim-Jeune expose 14 de ses toiles en février 1899.
Lors d'une exposition collective à la galerie Georges Petit du 16 février au 8 mars 1899, 21 de ses toiles sont exposées dont Une Rue à Sèvres.
En mars, Durand-Ruel expose 28 toiles de Sisley à New York. Le 1er mai, Claude Monet organise une vente par la galerie Georges Petit au profit de ses enfants, qui reçut un écho dans les médias sans précédent pour Sisley.
En mars 1900, un an seulement après sa mort lors de la vente Adolphe Tavernier, le comte Isaac de Camondo achète l’inondation à Marly pour la somme considérable à l’époque de 43 000 francs, vendue par l’artiste à l’origine 180 francs.
En 1911 il est le premier artiste impressionniste à recevoir l’hommage d’un monument commémoratif dans sa ville de Moret-sur-Loing.
On connait 960 huiles sur toile, 100 pastels et de nombreux autres dessins, produits par Sisley bien qu'il n'eût vécu que 59 ans. Un nombre impressionnant de faux Sisley ont été découverts. À côté de ses faux, des œuvres réalisées par sa fille Jeanne, vers 1895, portent légitimement la signature Sisley.
Pour en savoir plus allez ICI
Bon week end à tous.
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Sare (Sara en basque), village de près de 2 500 habitants, est classé parmi les "plus beaux villages de France".
Le village, entouré de montagnes (dont La Rhune à 905m) et enclavé dans la Navarre espagnole avec 32 Km de frontière, est situé à 14 Km de la mer (Saint Jean de Luz).
Sare est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, à la frontière avec l'Espagne. Elle est adossée à la chaîne pyrénéenne, qui forme autour du bassin occupé par le bourg un cirque ouvert vers l'est et le nord.
La commune recèle un habitat ancien, dont certaines, parmi les 283 maisons recensées à la fin du xxe siècle, datent partiellement du xve siècle. L'architecture traditionnelle de ces édifices, leur décoration extérieure et leur orientation définissent l'archétype de la maison labourdine rurale tel qu'il existe dans l'imagerie populaire sous le vocable de « maison basque ».
La mairie.
La maison Ihalare
Sare possède un patrimoine naturel sauvage ou semi-sauvage, encadré par des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique, ou protégé par des réglementations nationales ou régionales.
La localité a accueilli des personnalités marquantes, soit issues du village, soit telles qu'Axular, considéré comme le premier prosateur de langue basque, ou bien Napoléon III ou Édouard VII, attirés par les paysages et les grottes, ou par les démonstrations de pelote basque. La localité, qui a fait l'objet d'une étude approfondie de la part de José Miguel de Barandiarán, a, sous le nom d'Etchezar, également servi de modèle à Pierre Loti, pour figurer le village de Ramuntcho.
Le Zuhalmendi au Nord Ouest.
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