• L’histoire aura été bien injuste avec ce compositeur et pianiste autrichien. Pratiquement oublié des salles de concert, le nom de Hummel ne rappelle bien souvent que de cruels souvenirs aux pianistes amateurs déchiffrant quelque rondo ou sonate. De cet improvisateur et pédagogue de génie, la postérité n’a retenu qu’une suite d’exercices ou, du moins, des partitions jouées comme telles, oubliant du même coup les “perles” d’une production chambriste, symphonique ainsi qu’une dizaine d’ouvrages pour la scène. Hummel n’a commis qu’une seule erreur : avoir vécu, rencontré, travaillé avec Mozart, Haydn et Beethoven.

     

     

    Composé en 1803, le Concerto pour trompette est probablement la seule œuvre à ne pas avoir quitté la scène depuis sa création. De manière tout à fait étonnante, la partition s’ouvre comme un concerto pour piano de Mozart. On est surpris d’entendre l’instrument soliste prendre à son compte le thème de l’Allegro con spirito. L’instrument est mis en valeur comme s’il s’agissait d’un aria d’opéra. L’écriture particulièrement habile privilégie le cantabile à la pure virtuosité, qui est pourtant bien présente. Le bel canto est à l’honneur dans l’Andante. L’orchestre accompagne discrètement le phrasé du chant de la trompette qui ornemente. Dans un tempo retenu, le soliste a tout loisir de colorer la ligne mélodique, reprise parfois en écho par le pupitre des bois. Le Rondo (allegro molto) est une danse à couper le souffle....

     

     Johann Nepomunk Hummel - 1778 / 1837.

     

    Johan Hummel - Concerto pour trompette.


    1 commentaire
  • Broken english - 1979.

    Our building have fallen, our walls all caved in,
    Nos bâtiments se sont éffondrés, nos murs sont tombés,
    And we can't comprehend this sad state that we're in
    Et nous ne pouvons pas comprendre cet état de tristesse qui nous posséde
    So we sift through the ashes of what we've become
    Aussi nous tamisons les cendres de ce que nous sommes devenu
    And surrender here one by one, so push us down
    Nous nous rendons l'un après l'autre, donc descend nous rapidement

    And we get right back up again,
    Et nous retournons en arrière encore,
    The things you're telling me aren't making any sense,
    Les choses que tu me dis n'ont aucun sens,
    Right back up again,
    Retourne en arrière encore,
    I'm sick of wishing for someone else to come
    Je suis malade d'espèrer que quelqu'un d'autre vienne

     

    Née en 1946 à Londres, Fille d'un officier britannique et d'une aristocrate autrichienne, arrière petite-nièce de l'écrivain Leopold von Sacher-Masoch, elle est élevée à Londres jusqu'au divorce de ses parents. Elle suit alors sa mère à Reading (Berkshire) et participe, pendant sa scolarité, aux spectacles du « Progress Theatre » de la ville.

    Au début des années 1960, elle se produit dans des cafés où elle interprète des chansons populaires traditionnelles. C'est à l'issue d'un de ces récitals qu'elle fait, en 1964, une rencontre déterminante avec Andrew Loog Oldham, le manager des Rolling Stones. Mick Jagger et Keith Richards écrivent au même moment, poussés par leur manager, leur première chanson As Tears Go By, mais ils ne veulent pas la faire interpréter par les Stones car, jugée trop sentimentale, elle ne correspond pas à ce qui constitue leur répertoire à l'époque : le blues et le rock. Le titre est donc confié à Marianne Faithfull, alors âgée de 17 ans ; il rencontre le succès et lance sa carrière. Elle enchaîne avec d'autres succès comme This Little Bird et Summer Nights.

    Suite de la bibliogaphie  ICI.

     

     

     

     

    Marianne  Faithfull


    1 commentaire
  • Blottie au fond de mon canapé devant ma télévision,  j'ai revu avec plaisir le film adapté du roman de DAPHNE du MAURIER, ( écrit en 1938) que j'ai bien sur lu et relu..

    Il y a eu plusieurs versions filmées, la première en noir et blanac en  1940 avec Laurence Olivier et Joan Fontaine.

     Réalisé par Alfred Hitchcock , ce film était son premier projet américain, et son premier film produit sous contrat avec David O. Selznick . Avec les artistes  Laurence Olivier qui incarne  le veuf aristocratique  Maxim de Winter, Joan Fontaine  est la jeune femme qui devient sa seconde épouse, et Judith Anderson , la machiavélique gouvernante , Mme Danvers .

     

     

    Le film est tourné en noir et blanc... Nous ne voyons jamais la première femme, Rebecca, qui est décédée avant que l'histoire commence, mais sa réputation, et les souvenirs de tous à son sujet, sont une présence constante pour  Maxim, sa nouvelle jeune  femme, et la gouvernante Danvers.

    Le film a remporté deux Oscars ,  sur un total de 11 nominations..

     

     Judith Anderson et Joan Fontaine.

    Un film à voir  et revoir surtout pour les acteurs Joan Fontaine et Laurence Olivier.

     

     

     

     

     


    1 commentaire
  •  

    Une maison bien rangée.

     

    Pour être clair dans sa tête, il faut d'abord avoir une maison bien rangée...

    Eviter de vivre dans la fatras et la confusion. Un bureau mal rangé n'incite pas au travail. On y cherche ses dossiers, on ne comprend plus les messages griffonnés à la va vite sur des bouts de papiers....On perd du temps, on s'énerve car l'on se sent mal dans son environnement.

     

    Une maison bien rangée.

     

    Sait-on que dans notre inconscient, un objet qui n'est pas à sa place provoque un stress? Plus une pièce est en désordre, plus ceux qui s'y trouvent sont irritables...Il faut mettre de l'ordre dans son espace vital. Ranger les objets, c'est ranger sa tête. Il ne faut ps hésiter à jeter ou donner tous les objets, livres  et vêtements que l'on n'utilise plus...On en ressent immédiatement les effets....

     

     

     

    Il faut prendre conscience de la paix et de la sérénité que dégage un espace vide ou une maison aérée...

     

    Une maison bien rangée.

     

     


    votre commentaire
  • Si je parle de cet écrivain c'est que Tatiana de Rosnay, dont Daphné du Maurier est l'idole, publie une biographie passionnante de l'écrivain de REBECCA. Son livre s'appelle " Manderley for ever", où l'on respire son parfum "Vent vert" de Balmain autant que l'on découvre ses tourments. Au même moment parait une nouvelle traduction de son roman REBECCA par Anouk Neuhoff (Albin Michel ) qui permet de redécouvrir ce roman indémodable et subtil sur les sentiments, la passion, la jalousie qui peut mener au pire.

    Si Rebecca est belle et vive mais elle est la seconde épouse, Daphné est aussi dans cette dualité. Tatania de Rosnay avance que l'ambivalence  est aussi la marque de caractère de D. du Maurier, née en 1907 à Londres.Dès ses jeunes années elle se désole de ne pas être un garçon, son père a fait d'elle son enfant préféré et il l'élève au coté de ses deux soeurs comme l'héritier de la famille. Daphné est la seule à se marier. Elle est très amoureuse de son mari, le major Browning, second du général Montgomery, et elle est aussi - tout comme Rebecca- sa seconde épouse et éprouve de la jalousie envers celle qui s'est jetée sous un train...

     

    En 1928, au cours d'une promenade dans une forêt de Cornouailles, elle découvre un vaste manoir gris, dévoré par le lierre, abandonné depuis 20 ans. le soir même elle confie à son journal "je suis complètement sous l'emprise de Menabilly." Cette maison va la hanter et en 1943 , après le succès rencontré par la publication de son livre Rebecca, et l'adaptation de celui ci au cinéma par Hitchcock avec Laurence Olivier et Joan Fontaine, elle achète ce manoir avec ses droits d'auteur. Elle réalise son rêve. 

     

    Daphné du Maurier devant son manoir de Menabilly avec ses enfants.

     

    Aujourd'hui ses fans y viennent en pélérinage à la recherche de Rebeccca et Mme Danvers, la gouvernante. Sa fille Tessa a confié à Tatiana de Rosnay qu'elle ne comprenait pas pourquoi sa mère était envoutée par ce manoir triste et glacial, envahi de chauve souris...

    La nouvelle traduction du roman Rebecca est très moderne car la première traductrice ( Denise Van Moppès) avait sabré près d'un quart du livre !!! Les passages un peu coriaces avaient disparu. Tatiana de Rosnay qui avait lu le livre dans sa version originale a aussi constaté que certains passages dramatiques avaient été escamotés, notamment le moment clé du livre où jaillit la vérité sur Rebecca et ce qui s'est passé dans le cottage où elle recevait ses amants.La bienséance  sans doute.

     

    Daphné du Maurier.

     

     

     

     

     


    1 commentaire