•  

    La seine à Chatou - 1906

     

    Maurice de Vlaminck, né à Paris le 4 avril 1876 et mort à Rueil-la-Gadelière (Eure-et-Loir) le 11 octobre 1958, est un peintre français s'étant illustré dans les courants fauviste et cubiste. Peintre de figures, portraits, nus, paysages, paysages animés, paysages urbains, intérieurs, natures mortes, fleurs et fruits, peintre à la gouache, aquarelliste, graveur, dessinateur et illustrateur, il est aussi écrivain, publiant vingt-six livres : romans, essais et recueil de poèmes.

     

    Automne Landscape - 1905.

     

    Restaurant de la Machine à Bougival - 1905.

     

     

    le jardinier - 1904.

     

    Il passe son enfance au Vésinet mais surtout à Chatou de 1893 à 1905, où il réalisera ses premières œuvres. Il fait ses premières peintures vers 1893, mais gagne initialement sa vie en tant que violoniste et, parfois, en remportant des courses cyclistes. Il se marie en 1896 avec Suzanne Berly, avec qui il aura trois filles. Vlaminck est un autodidacte, qui refuse également de se former en copiant dans les musées afin de ne pas perdre ou affadir son inspiration. 

     

     

    En 1900 il rencontre André Derain, qui restera son ami pour la vie. Ils louent d'ailleurs un studio ensemble à Chatou,  qui abrite aujourd'hui le Cneai (Centre National Édition Art Image). Ce dernier quitte l'atelier commun un an plus tard, mais il conservera une relation épistolaire suivie (les lettres de Derain furent publiées mais celles de Vlaminck sont perdues). Derain retrouve Vlaminck vers 1904. Cette époque (1900-1905) reste une période difficile financièrement pour le peintre, chargé de famille, et il est obligé de gratter d'anciennes peintures pour en récupérer les toiles 

     

    Les arbres rouges - 1906.

     

    En 1905, il s'installe à Rueil-Malmaison, tandis que Derain gagne le midi, comme beaucoup d'artistes de ce temps. Vlaminck fait le choix de rester en région parisienne, peut-être par goût, mais également probablement par manque de moyens. Il participe, cette année-là, à son premier Salon des indépendants. Vlaminck est l'un des peintres qui font scandale lors du salon d'automne de 1905, dit « La cage aux fauves », avec Henri MatisseAndré Derain et Raoul Dufy.

    Le marchand de tableaux Ambroise Vollard s'intéresse à son œuvre dès l'année suivante, lui achète de nombreuses toiles et lui consacre une exposition en 1908

     

    Fruits et fleurs - 1910.

     

    Après la Guerre, Vlaminck vit retiré à la Tourillière. Il y meurt en 1958, et est inhumé dans le cimetière de la commune. Son buste est érigé face à la mairie de Rueil-la-Gadelière. Un circuit de randonnée à son nom  permet, au cours d'un trajet de huit kilomètres, d'observer de nombreux paysages qui ont inspiré ses œuvres.

     

     

     

    Suresne - 1919.

     

     Vlaminck passe de l'impressionnisme au fauvisme, plus rebelle, plus débridé. Il reste surtout lui-même, unique, au cours des longues années de sa vie de peintre. La forte personnalité de Maurice de Vlaminck se traduit clairement, par sa fougue et sa robustesse, dans une peinture à la pâte grasse, généreuse, et aux touches larges et sûres.

    À partir de 1907, Vlaminck perçoit les limites du fauvisme et découvre l'œuvre de Paul Cézanne. Son graphisme va en être profondément influencé et sa palette deviendra plus sombre.

    Vlaminck est l'un des premiers collectionneurs d'art africain. Il commence l'acquisition d'objets dès le début des années 1900. Son rôle pionnier est reconnu par Guillaume Apollinaire en 1912 Cependant, cela n'influence guère sa peinture, contrairement à celle d'André Derain ou de Pablo Picasso.

    Pour en savoir plus allez ICI.

     

     

     

     

     

     


    11 commentaires
  •  

     

    Je viens de lire d'un seul trait ce livre de Aurelie Valognes...Avec des chapitres courts aux titres attrayants Aurélie Valognes nous pousse à nous plonger dans son récit sans discontinuer avec amusement, et pour couronner le tout une couverture simple et joyeuse.

    La vie est mal faite : à 35 ans, on n'a le temps de rien, à 65, on a du temps, mais encore faut-il savoir quoi en faire…
    Bernard et Brigitte, couple solide depuis 37 ans, en savent quelque chose.
    Depuis qu’elle a cessé de travailler, Brigitte profite de sa liberté retrouvée et de ses petits-enfants. Pour elle, ce n’est que du bonheur. Jusqu’au drame : la retraite de son mari !
    Car, pour Bernard, troquer ses costumes contre des pantoufles, hors de question. Cet hyperactif bougon ne voit vraiment pas de quoi se réjouir. Prêt à tout pour trouver un nouveau sens à sa vie, il en fait voir de toutes les couleurs à son entourage !


    Ajoutez à cela des enfants au bord de la crise de nerfs, des petits-enfants infatigables, et surtout des voisins insupportables qui leur polluent le quotidien…
    Et si la retraite n’était pas un long fleuve tranquille ?
    Un cocktail explosif pour une comédie irrésistible et inspirante.

    Une vraie Saga familiale craquante d'amour, croquante de vie, et pétillante d'humour.
    Partir à la retraite n'est pas une chose aisé, c'est un nouveau départ dans la vie qui s'annonce et ce n'est pas l'avis de tout le monde  

     

    Bon week end à tous...

     


    9 commentaires
  •  

    C'est le prinemps.

     

    Nous avons de la chance d'avoir un printemps avancé cette année...dans le jardin les floraisons ont été précoces.

    Cependant ce n'est pas une bonne nouvelle pour la nature... 

    Une douceur certes appréciable, mais qui complique le rythme de la nature, car les bourgeons en plein hiver, ce n'est pas forcément une bonne nouvelle. D'autant qu'il y a un an, les producteurs protégeaient leurs champs de la vague de froid. Cette année, les pépiniéristes voient des clients arriver en avance, un peu déboussolés. "C'est une question qui interpelle",  de voir certaines fleurs qui ne devraient pas être de saison.

    Record de chaleur battu au Royaume-Uni, printemps précoce sur la France ou la Scandinavie mais neige en Turquie et en Grèce : la météo est sens dessus dessous en Europe en ce mois de février, nouveau signe possible du dérèglement climatique.

     

    De manière générale, les scientifiques sont réticents à attribuer au seul dérèglement climatique la survenue d'un événement météo extrême quel qu'il soit. Toutefois, de plus en plus de recherches sont conduites pour déterminer a posteriori si un événement aurait pu se produire dans un monde non soumis au changement climatique causé par les activités humaines. 

    Pour en savoir plus, voir ICI.

    En attendant voici quelques photos du jardin, ce début mars.

     

    C'est le prinemps.

    Camélia du japon.

     

    C'est le prinemps.

    Héllebores orientalis.

     

    Héllebores blanches.

     

    Primevères.

     

    Plate bande composée de bruyères, héllebores, primevères.

     

    Bon week end ensoleillé à tous.

     

     

     

     

     


    8 commentaires
  •  

     

     

    Je viens de terminer le premier tome de  son dernier roman, la symphonie du hasard. ..

    À New York, dans un bureau, une éditrice lit un manuscrit. Une œuvre qui la trouble et qui va la replonger dans son passé et celui de sa famille. Sur le papier, une famille comme tant d’autres au pays de l’Oncle Sam, un bonheur propret, une vie plutôt confortable. Et pourtant… Aux années soixante insouciantes vont succéder les années soixante-dix tumultueuses. Et faire exploser au passage toutes ces familles qui croyaient encore au rêve américain…

    Alice en est un exemple typique. Cette éditrice new-yorkaise, qui rend visite à son frère en prison, reçoit des confidences qui l'entrainent dans un flash back des années 70, ses années de fac, encombrées de la quête de soi, de la charge d'une famille aussi ordinaire que conflictuelle, avec des secrets et des trahisons qui ne demandent qu'à émerger pour troubler l'équilibre apparent d'un photo instantanée.
    On adhère sans difficulté, avec quand même parfois un admiration dubitative sur la mémoire phénoménale de cette femme qui se souvient de détails du quotidien comme si les événements s'étaient déroulés la veille.  

    Les années 70 à New-York étaient teintés des échos de la révolution pacifique californienne. Les années de la revendication d'une tolérance universelle pour les choix de vie, n'avaient pas encore libéré totalement les esprits. Homosexualité, libération sexuelle, racisme, la jeunesse avait fort à faire pour s'affranchir des conceptions traditionnelles d'avant mai 68. 
    Un bon début, prometteur, et conduisant sans arrière pensée à se plonger dans le deuxième tome de la trilogie. 

     

    Bonne fin de semaine à tous.

     

     


    8 commentaires
  •  

     

     Pierre Bonnard, né le 3 octobre 1867 à Fontenay-aux-Roses (Seine) et mort le 23 janvier 1947 au Cannet (Alpes-Maritimes), est un peintredécorateurillustrateurlithographegraveur et sculpteur français.

    Issu de la petite bourgeoisie, esprit à la fois modeste et indépendant, il se met très tôt à dessiner et à peindre. Il participe à la fondation du groupe postimpressionniste des nabis, qui entendent exalter les couleurs dans des formes simplifiées. Vénérant toutefois les impressionnistes, Bonnard va tracer son chemin personnel à l'écart des avant-gardes qui suivront : fauvismecubismesurréalisme. Il produit énormément et connaît le succès dès le tournant du siècle.

     

     

    Paysage du Dauphiné - 1888.

     

    Andrée Bonnard avec ses chiens - 1890.

    Andrée était la nièce du peintre.

     

    Pierre Bonnard est de ceux qui créent le mouvement nabi en référence à l'art de Paul Gauguin.

    En octobre 1888, Paul Sérusiermassier à l'académie Julian, revient de Bretagne, où il a peint sur le couvercle d'une boîte à cigare et sous la direction de Paul Gauguin L'Aven au bois d'amour : pour ses camarades qui ignorent tout des évolutions récentes en peinture, ce tableautin est une révélation et ils en font leur « talisman ».

    Au sein du groupe, Bonnard est le plus influencé par l'art japonais.

     

     

    Femmes au jardin- 1891...Musée d'Orsay.

     

    Grand voyageur amoureux de la nature, il se retire volontiers dans sa maison de Normandie mais découvre aussi la lumière du Midi : gardant un pied à Paris, il s'installe en 1927 au Cannet, avec Marthe, sa compagne et son modèle durant près de cinquante ans.

     

    La fenêtre - 1925.

     

    La femme au perroquet - 1910.

     

     

    le balcon bleu - 1910.

     

    La terrasse à Grasse - 1912.

     

    Marthe ( sa femme) sur la terrasse - 1923.

     

    Le débarcadère - 1934.

     

      Pierre Bonnard est avant tout peintre. Observateur doué d'une grande mémoire visuelle et sensitive, il ne travaille qu'en atelier, privilégiant les genres classiques de la peinture figurative : paysage, marinenature morteportrait et nu féminin, qu'il combine aussi dans ses scènes d'intérieur. Ses sujets tirés de la vie quotidienne et sa façon de les traiter lui ont valu les étiquettes de « peintre du bonheur », « intimiste bourgeois » ou « dernier des impressionnistes ». Aussi la question a-t-elle été posée à sa mort : était-il un grand artiste, ou du moins un peintre moderne ?

    Les dernières années du peintre sont assombries par l'insociabilité de Marthe puis sa disparition, après celle de plusieurs amis.

    Pierre Bonnard s'éteint quelques jours plus tard, le 23 janvier 1947

     

    Il est inhumé au cimetière Notre-Dame-des-Anges du Cannet : la dalle porte simplement son nom et ses dates, sous ceux de Marthe

    .

    Pour en savoir plus, allez ICI.

     

     

    Iris et lilas - 1920.

    Bonne fin de semaine à tous.

     

     

     

     


    16 commentaires