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    Portrait de Violette Heymann - 1910

     

     

    Odilon Redon, pseudonyme de Bertrand Redon, né le 20 avril 1840 à Bordeaux et mort le 6 juillet 1916 à Paris, est un peintre et graveur symbolistefrançais.

    Son art explore les aspects de la pensée, la part sombre et ésotérique de l'âme humaine, empreinte des mécanismes du rêve.

     

    Son père épouse une créole d’origine française, aux États-Unis. Ils reviennent en France cinq ou six ans plus tard. Ce voyage aura une influence sur le peintre : le goût de rêve fécond, le besoin d'évasion, le motif récurrent de la barque dans son œuvre, s’inscrivent dans cette perspective. Redon est dès le départ un artiste spirituellement apatride.

     

     Nuages et fleurs - 1903.

     

     

    Vases de fleurs - 1909.

     

     

    Vase turquoise - 1913.

     

     

    Baronne de Domecy 

     

     

    Il s’en va à travers champs, vignes et bois, observe, considère les ombres, apprécie le contraste de la terre avec l'azur du ciel et de la lumière. À sept ans, une vieille bonne le mène à Paris pour quelques mois, il découvre les musées. Il reste devant les toiles, silencieux et sous le charme. Les tableaux figurant des drames frappent l’esprit de l'enfant. De retour à Bordeaux, scolarisé, il obtient un prix de dessin avant même de savoir lire ; il est morose, inattentif, et garde le souvenir « le plus triste et le plus lamentable » de cette période. Il décide d'être artiste, sa famille y consent, il continue ses études et prend des leçons de dessin et d’aquarelle avec son premier maître, Stanislas Gorin, élève d’Eugène Isabey. Il découvre MilletCorotGustave Moreau.

     

     

    Paysages de Peyrelebade - 1896.

    (Petit village des landes où il passa son enfance).

     

     

    Portrait de madame Arthur Fontaine - 1901.

     

     

    Le bateau rouge aux voiles bleues - 1907.

     

     

    Les années 1890 et le début du siècle sont une période de transformation, de mutation, il abandonne ses « noirs » et commence à utiliser le pastel et l'huile, et la couleur domine les œuvres du reste de sa vie. Il réalise Ève, son premier nu féminin d’après modèle. En 1899, Maurice Denis le présente au groupe des nabis et le peint, en 1900, dans l’Hommage à Cézanne, debout devant une toile de Cézanne, entouré de Pierre BonnardÉdouard VuillardKer-Xavier RousselPaul SérusierAndré Mellerio et Ambroise Vollard. Avec Maurice Denis, il exécute des peintures décoratives pour son ami le compositeur Ernest Chausson , son ami.

     

    Redon travaille avec Mallarmé et expose à la galerie Durand-Ruel en 1900.

    Il meurt le 6 juillet 1916 à Paris ; son fils Ari, mobilisé, n’a pu arriver à temps du front. Une huile sur toile, La Vierge, reste inachevée sur son chevalet. Il est inhumé dans le petit cimetière de Bièvres, l’« âme du roi des mondes imaginaires » repose là sous une pierre tombale régulièrement fleurie.

     

     Pour en savoir plus allez ICI.

     

    Bon week end à tous.

     

     

     

     

     


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    Comme il fait très chaud, je m'enferme l'après midi dans la maison et je lis beaucoup...Là je relis un roman de Cathy Kelly," Du miel pour les abeilles", un auteur facile à lire, on ne se prend pas la tête, on savoure ses histoires qui se passent toutes en Irlande. J'aime beaucoup cette auteure qui à travers ses personnages féminins profondément attachants aborde les petites et grandes misères de la vie courante.

    Ce roman nous parle intiment, trois générations de femmes vont se trouver et s'entraider pour mieux rebondir et recommencer à vivre avec le sourire. Lilie, Australienne, a été adoptée à sa naissance. En apprenant qu'elle a un frère en Irlande, elle s'envole pour l'autre bout du monde. Seth et son épouse Frankie l'accueillent avec chaleur.

    Peggy, nouvelle dans la région, va y ouvrir un commerce. Elle transporte avec elle de lourds secrets. leurs destins vont se croiser....

    Ainsi, comment maintenir son couple à flot quand la ménopause s'installe, comment envisager l'avenir quand le chômage survient après cinquante ans, comment survivre quand le conjoint d'une vie disparaît, comment accepter l'amour quand l'exemple des parents est un enfer, comment montrer à ses enfants qu'on les aime quand ils se détachent pour un avenir parfois illusoire, comment accepter d'être une enfant abandonnée à la naissance,…
    Chacune de nous porte ses soucis, ils sont tous différents et pourtant, parfois, il suffit d'une rencontre pour remettre les choses bien en place et repartir d'un bon pied. 

    A lire pour passer un bon moment et oublier ses soucis.

     

    Bon week end à tous...

     

     

     

     


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    Williams James Glackens est un peintre américain né le 13 mars 1870 à Philadelphie en Pennsylvanie et décédé le 22 mars à Westport dans le Connecticut. Il rejeta le formalisme académique et peignit des scènes de rues et de la vie de la middle-class américaine.

    Il étudia à la Pennsylvania Academy of the Fine Arts, où il eut notamment le peintre Thomas Pollock Anshutz pour professeur, et gagna sa vie comme illustrateur dans plusieurs journaux américains. En 1895, il voyagea à Paris et en 1898, il travailla comme correspondant de guerre pour le McClure's Magazine au cours de la guerre hispano-américaine.

     

     

    Washington square - 1911.

     

    Central Park en hiver - 1905.

     

     

    Bathers at Bellport - 1912.

     

     

    Mahone Bay - 1911.

     

     

     

    The purple dress.

     

     

    Connu pour ses dessins, il commença à peindre et sa première peinture importante fut le Hammerstein's Roof Garden qui fut exposée dans la galerie Allen de New York. Il fut l'un des membres du groupe des huit. Il s'intéressa à l'impressionnisme et passa beaucoup de temps en Europe. Sa connaissance de la peinture fit de lui l'un des conseillers rémunérés et influents d'Albert C. Barnes pour sa collection de peintures.

     

     

    Bowlers - La Ciotat - 1930.

     

     

    Portsmouth port - 1909.

     

     

    The bandstand - 1919.

     

     

     The beach side - 1913.

     

     

    La plus grande collection d'œuvres de Glackens se trouve depuis 2001 au musée d'art de Fort Lauderdale, dont une aile entière est dédiée à l'artiste.

    Pour en savoir plus allez ICI.

     

    Bon week end à vous tous.

     

     

     

     

     


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  • Le village de Ciboure.

     

    La Rhune - Ciboure.

     

    La commune fait partie de la province basque du Labourd et de l'aire urbaine de Bayonne située dans son unité urbaine.

    Ciboure partage avec Saint-Jean-de-Luz la baie de Socoa, sur le golfe de Gascogne, les deux villes formant la même agglomération.

    L'entrée de la baie de Socoa, encadrée par les phares de la pointe Sainte-Barbe et de Socoa, était défendue par le fort de Socoa, construit sous Louis XIII et remanié par Vauban.

     

    La route qui mène à Ciboure.

     

     

     Le fort de Socoa  édifié par Vauban.

     

    Le fort vu du port.

     

     

     Arrivée sur la rue principale.

     

    La maison natale de Maurice Ravel.

     Joseph Maurice Ravel est né à Ciboure, le 7 mars 1875, dans la maison Estebania.

     

     

    Un peu d'Histoire...

    Le début du xvie siècle en Labourd est marqué par l'apparition de la peste. La lecture des registres gascons permet de suivre son expansion. Après une période de rémission, la maladie réapparaît. En 1598, le corps de ville de Ciboure rédige de nombreux rapports sur « la maladie quy court »« la maladie de la peste »

    Jusqu'alors annexe d'Urrugne, Ciboure fut érigée en commune en 1603.

    En prévision des États généraux de 1789, Me Saint-Esteven - curé de Ciboure - est élu député du clergé.

     

     

    Vue du port de pêche.

     

    La plage.

     

     

    Le retable baroque de l'église saint Vincent de Ciboure.

     

    Les habitants sont également surnommés les « Kaskarrot " forme francisé du basque kazkota . Ce terme pourrait dériver mais sans attestation formelle de kasko en basque issu du casco castillanAugustin Chaho indique dans son dictionnaire de 1856-1857, un usage de ce terme équivalent à " forte tête".

    Aujourd'hui, Ciboure est l'une des localités les plus dynamiques de la région. Les conserveries sur le déclin ont été reprises par de jeunes entrepreneurs. Un lycée consacré à la mer a ouvert ses portes en 1996 et, histoire de prouver qu'elle n'avait rien à envier à sa voisine Saint-Jean-de-Luz, la municipalité a rénové son patrimoine.

     

     Bon week end à tous.

     

     

     

     

     


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    À vingt-huit ans, Nina Olgivie est l’image même de la réussite professionnelle : directrice du département Fonds de pension d’une grande banque londonienne, elle gagne beaucoup d’argent et jouit d’une grande notoriété. Mais cette façade brillante cache les blessures d’une jeune femme que sa mère, ravissante et volage, n’a jamais aimée, et à qui son père, ancien agent des services secrets, ne témoigne que de l’indifférence.

    Dans un tel contexte, Nina a appris à s’endurcir contre les peines de cœur sans jamais s’autoriser à tomber amoureuse. Mais voilà que, ombre dans le tableau éclatant de sa carrière, elle est victime d’une campagne de presse virulente, visant justement cette absence de sentiments qui se ressent jusque dans ses relations professionnelles. Sa banque l’envoie alors en mission en Afrique du Sud, le temps qu’elle se fasse un peu oublier.

    Évoluant parmi les nouveaux riches de cette société en mutation, elle va tomber doublement amoureuse : de ce pays, d’abord, et de Wolf Möller, un énigmatique homme d’affaires. Il parvient à percer l’armure de la jeune femme, la convainc de l’épouser et, quelques mois plus tard, elle lui donne un fils. Bien intégrés, les Möller se font de nombreux amis. Wolf se présente comme un investisseur d’origine est-allemande. Gagnant la confiance de la bonne société sud-africaine, il amasse une véritable fortune. Mais il est précédé d’une réputation auréolée de mystère, et peu à peu des soupçons pèsent sur lui, que Nina, toute à son bonheur, se refuse de considérer. Jusqu’au jour où elle doit se rendre à l’évidence : son mari s’est envolé avec toutes leurs économies et celles de leurs amis, et on l’accuse d’être un espion à la solde des Russes. Pire, il a kidnappé leur enfant.

     

     

    En prison (elle a été accusée de complicité), Nina met au point l’implacable stratégie de ses représailles, alimentées par une haine d’autant plus inextinguible qu’elle est convaincue que tout cela ne serait pas arrivé si elle avait su étouffer ses sentiments. À sa sortie, elle retourne en Europe où, avec l’aide de son père, elle entreprend, sous une nouvelle identité de « blanchisseuse d’argent », de retrouver mari et enfant. Au terme de cette aventure qui l’emmènera aux États-Unis, dans l’ex-Yougoslavie en ruines, au cœur de la mafia sicilienne, sur la Côte d’Azur et, pour finir, en Russie, elle découvrira la véritable identité de Wolf Möller et prendra sa revanche de façon magistrale…

     

    Un peu compliqué à lire mais intéressant tout de même....

     

     

    Bon week end à tous..

     

     


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