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Je viens de lire le roman " Le temps est assassin" de Michel Bussi.
Roman d'où a été tiré le téléfilm passé sur TF1 à la fin de l'été.
Eté 1989 : La Corse sur la presqu'ile de Revellata, située entre mer et montagne. Une route avec au bout une corniche, un ravin de vingt mètres, une voiture qui roule trop vite et bascule dans le vise. Une famille entière périt, le père, la mère, le fils âgé de vingt ans. Seule Clothide quinze ans, survit.
Eté 2016 : Clothilde revient pour a première fois en vacances avec son mari et sa fille adolescente , pour exorciser le passé. Au même endroit où elle a passé son dernier été avec ses parents et son frère. Elle reçoit une lettre, signée de sa mère. Qui serait vivante? Que s'est-il passé réellement?
Michel Bussi alterne le présent et le passé, ce qui donne un style particulier au roman. Il nous tient en haleine jusqu'au bout et on a hâte d'arriver à la fin du livre pour savoir ce qui s'est passé.
Ici c'est vraiment l'automne qui est arrivé...
Bon week end mes amis.
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L'automne.
Matins frileux,
le vent se vêt de brume.
Le vent retrousse au cou des pigeons bleus.
Les plumes.
La poule appelle le pépiant fretin de ses poussins.
Sous l'aile.
Panache au clair et glaive nu.
Les lansquenets des girouettes.
Pirouettent.
L'air est rugueux et cru;
un chat près du foyer se pelotonne;
Matins frileux.
Et tout à coup du coin du bois résonne,
Monotone et discord,
l'appel tintamarre des cors d'automne.
Emile Verhaeren. 1895.
Créations personnelles.
Bon week end à tous.
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Je viens de découvrir un nouvel auteur de romans policiers : Linwood BARCLAY.
Ce roman" Les voisins d 'à coté" est très prenant, on le lit avec intéret.
Résumé :
La petite ville de Promise Falls est sous le choc, les Langley viennent d'être sauvagement assassinés chez eux. Qui pouvait bien leur en vouloir? cette famille avait une vie apparemment tranquille et sans histoire....les rues de cette banlieue paisible sont-elles encore sùres?
Seul témoin de ce drame, Derek Cutter qui n'aurait jamais du se trouver là...Alors que tous les regards se tournent vers cet ado déjà connu pour quelques méfaits, Jim Cutter va essayer de prouver l'innocence de son fils. Il va mener son enquête et découvrir que certains sont prêts à aller loin pour préserver les apparences.
Faux semblants, jalousies, convoitises, trahisons, rivalités, meurtres...un roman qui tient en haleine.
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Au cœur du Béarn des gaves, Salies-de-Béarn est située entre le gave de Pau au nord et le gave d'Oloron au sud, qui passe à Sauveterre-de-Béarn.
Cité du sel, la ville est une cité de caractère, aux vieilles maisons en pierre, aux toits pentus, aux ruelles pittoresques et fleuries. Elle doit son nom et sa renommée à ses sources salées déjà connues au xie siècle.
Selon la légende, un sanglier serait à l'origine de la ville au xviie siècle : blessé par des chasseurs, il serait allé mourir dans les marais au milieu des forêts qui recouvraient la région. Les chasseurs l'ayant retrouvé plusieurs jours après dans un bon état de conservation découvrirent à cette occasion que le marais contenait du sel. Le sel était alors fort prisé à l'époque et une bourgade se forma autour de cette découverte exceptionnelle. Depuis lors, l'emblème de la ville est un sanglier.
En réalité, le lieu est nommé Salinae dès le xe siècle au cartulaire de Bigorre. L'eau dix fois plus salée que celle de l'océan est exploitée depuis plus de 3500 ans. On en trouve de nombreux témoignages au musée du sel de Salies-de-Béarn.
Depuis 1587, ce sont les « voisins de la fontaine salée » qui sont les propriétaires de génération en génération de l'eau salée et de différents bâtiments. L'exploitation familiale et artisanale a laissé place à une production semi artisanale de sel alimentaire et de bains au sein des salines, aujourd'hui gérées par la compagnie Fermière.
Sous l'occupation, pendant la Seconde Guerre mondiale, la ligne de démarcation passait sur le territoire de la commune de Salies-de-Béarn, en particulier par le quartier des Antys (direction Orion).
Le quartier des Thermes.
Salies-de-Béarn connut son apogée au xixe siècle et pendant la première moitié du xxe siècle, les thermes étaient réputés et de grands hôtels de luxe accueillaient une clientèle européenne (hôtel du Parc, hôtel de France et d'Angleterre).
Depuis la fin du xxe siècle, la fréquentation thermale et touristique semble repartir à la hausse grâce à l'espace de balnéothérapie, au golf et au développement des hôtels, gîtes et chambres d'hôtes.
Le centre ville, ancien, est intéressant par sa construction centrée sur la place du Bayaà, où se situait la fontaine salée. On y voit de nombreuses maisons à colombages et murs en saillies dans les vieilles ruelles. Une fontaine commémorative du millénaire de la cité fut édifiée en 1927. On trouve rue Larroumette les vestiges du château de Saint-Pé.
L'église et le Saleys.
La rue des Docteurs Foix comporte de belles maisons de maîtres dont le Pavillon Louis XV. Les grands hôtels, tels l'hôtel du Parc (qui accueille aujourd'hui un casino et un service hôtelier 3*) et l'hôtel de France et d'Angleterre (ruiné par un incendie) témoignent de l'ancien lustre de la ville.
Le Casino de Salies-de-Béarn , centre de congrès, date de 1930. Le grand hôtel du Parc fut édifié en 1891 tout comme l'hôtel Bellevue. Ces trois constructions sont recensées auxmonuments historiques, tout comme le kiosque à musique, situé dans le jardin public.
Le musée du sel et des traditions béarnaises présente des collections traduisant l'activité économique et traditionnelle de la région.
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Je viens de relire le roman de Madge Swindells, Edelweiss.
Edelweiss fut le nom d'un groupe de résistants créé avant guerre, en Bavière, par des étudiants catholiques.
Maintes fois dissous par les informateurs de la Gestapo, il ne cessa de se reformer et fit des émules dans toute l'Allemagne ; il prit différents noms selon les endroits où il se trouvait, et s'opposèrent aux nazis par tous les moyens.
1937... Marietta von Burgheim, jeune et belle aristocrate autrichienne, fille du ministre des Affaires étrangères autrichien, rejoint, à Munich, le groupe Edelweiss, une organisation d’étudiants qui résistent aux nazis. À la même époque, elle s’éprend de Bill Roth, un jeune journaliste américain qui a fait un reportage sur elle. Elle est alors loin de se douter qu’elle va être confrontée aux pires dangers et que les mois terribles qu’elle va vivre ne seront pas seulement dus aux persécutions des nazis qui ont décidé d’anéantir le groupe Edelweiss, mais aussi à de vieilles haines familiales. Un mélange habile de réalité et de fiction, de suspense et d’émotion.
Une toute belle lecture pour les amateurs de belles histoires portant sur la Seconde Guerre...
Je vous le recommande si vous aimez l'Histoire, on ne s'ennuie pas un instant.
Bonne fin de semaine à vous tous.
Création personnelle.
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