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    Les pêcheurs de coquillages.

     

     

    Je viens de relire ce roman de Rosamund Pilcher. Un très beau portrait de femme, digne septuagénaire, qui revient sur une vie riche et trépidante, de sa jeunesse dans les années trente à nos jours. 

     

    Les pêcheurs de coquillages. " Tel est le titre d'un tableau de Lawrence Stern, peintre victorien, dont a hérité sa fille Pénélope Keeling. Au crépuscule de sa vie, celle-ci s'est retirée dans son cottage. Bientôt l'œuvre, dont la cote ne cesse de monter, va perturber sa retraite paisible en suscitant la convoitise de certains de ses proches. Témoin des affrontements qui opposent ses trois enfants, Olivia, Nancy et Noël, Pénélope découvre le vrai visage de ses trois enfants. Ce regain d'intérêt pour le tableau provoque aussi chez elle un retour sur son passe : sa jeunesse bohème, sa rencontre avec Ambroise, son futur mari, puis avec Richard... La vie de la digne vieille dame révèle alors petit à petit des secrets insoupçonnés. Le portrait d'une femme de cœur, superbe, inoubliable.

     

     

    Les pêcheurs de coquillages.

     

    Rosamund Pilcher sait décrire avec finesse ses personnages et nous laisse voir leurs faiblesses et leurs petits travers.
    Elle nous emmène dans une atmosphère douce et chaleureuse aux côtés de Pénélope qui vit dans un petit cottage anglais et nous dévoile avec nostalgie et pudeur des pans de son passé, inconnu de ses enfants.
    Nous découvrons également le quotidien plus mondain de ses enfants, qu'ils soient avides de notoriété, d'argent ou simplement désireux de profiter des petits plaisirs de la vie.
    J'aime ces romans qui font du bien, qui regorgent de bons sentiments sans être trop naïfs ni dégoulinants de guimauve pour autant.
    Les descriptions des toiles du père de Pénélope sont remarquables, on a  vraiment l'impression de les voir et de comprendre l'émotion ressentie par cette femme à chaque fois qu'elle les contemplait. 

     

     

    Bonne fin de semaine à tous.

    Landrie.

     

     


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    Je viens de relire ce roman de Françoise Bourdin - Au nom du père .

    Dans la famille Larcher, les enfants sont adultes mais tous gardent le même plaisir à se retrouver autour d'une grande tablée. Dan et Valentine ont hérité du virus de la course de leur père, Gabriel, ancien champion automobile, au grand dam d'Albane, leur mère. 

    Nicolas en revanche a depuis longtemps tourné le dos à ce lourd héritage. Pour chacun d'entre eux, la vie s'offre sous un nouveau jour : auront-ils le courage de se lancer dans ces défis professionnels et amoureux ? Gabriel laissera-t-il ses enfants prendre leur envol ?

     

    Un patriarche à la personnalité écrasante dont l'épouse se console avec un jeune amant, des enfants privés de la bienveillance paternelle pour s'épanouir dans leurs vies sentimentales et professionnelles, la famille Larcher connait tous les tourments d'une famille dysfonctionnelle à la mode solognote. 

     Une réussite pour une littérature facile à lire,   qui a semble-t-il de nombreux adeptes - probablement due à la qualité de l'écriture de l'auteur., sans prise de tête et qui me fait oublier les moments agités et  difficiles que nous vivons en ce moment. 

    Bonne fin de semaine à tous.

     

     

     

     

     


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  • Roman - Une vie si convenable..

     

    Je me suis replongée dans le roman de Ruth Rendell : Une vie si convenable, que j'ai déjà lu il y a quelques années.

     

    Grace et Andrew, frère et sœur, se sont toujours bien entendus. Lorsqu'ils héritent de la maison de leur grand-mère, il leur paraît naturel d'y emménager ensemble. Mais quand le compagnon d'Andrew s'installe à son tour, la vie dans la maison tourne au conflit. 

    Pour échapper aux tensions, Grace, l'universitaire, se plonge dans un manuscrit du début du XXe siècle, jamais publié en raison de ses thèmes « subversifs ». 

    Grace, tout en enseignant dans une université, travaille sur une thèse : "les mères célibataires", trouvant les matériaux nécessaires à ses recherches dans la littérature anglaise. Andrew, quant à lui, travaille dans une maison d'édition et installe rapidement son amant, James, dans la maison de mamy. Il n'est pas nécessaire d'en dire davantage sur cette époque contemporaine, bien que Ruth Rendell y ait tricoté d'emblée une puissante intrigue entre les trois protagonistes, Andrew, Grace et James, qui aurait pu, à elle seule constituer un roman exceptionnel, si l'auteur n'avait pas décidé de ne lui dédier que 9 chapitres, avant d'y revenir brièvement à la fin du roman.

    Dans un roman d'une intelligence et d'une culture éblouissantes, Ruth Rendell dresse le constat historiquement étayé, accablant, du sort inhumain qui était réservé au début du siècle, aux mères de bâtards, enfants illégitimes.  

    Dans ce roman, comme dans les précédents, nous retrouvons une romancière engagée dans la lutte contre l'illétrisme , une femme qui défend activement les droits des femmes et des enfants. L'écriture de Ruth Rendell à la fois élégante et classique, son vocabulaire précis et riche sans être pédant servent son aptitude à analyser la plus infime des émotions ressenties par ses personnages.  

     

    Bon week end à tous.

     


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    Voici le deuxième roman d'Elizabeth George que je relis..
    On s'attache facilement à ses personnages parce qu'elle leur donne corps et vie. Elle les décrit parfaitement et nous fait découvrir ce qui les motive, ce qui les guide ou ce qui les obsède. Et ceci est valable pour tous les personnages, les héros comme les rôles secondaires. de plus, nous visitons l'Angleterre, ses régions, ses villages, nous observons le quotidien de la population et ses rituels et découvrons la religion anglicane et ses ramifications...

    On s'attache a ces personnages auxquels elle donne vie..elle les décrit parfaitement et nous fait découvrir ce qui les motive...

    Cette fois ci avec "Mal d'enfant", le décor est planté dans le Lancashire, berceau de la sorcellerie en Angleterre et plus exactement dans le petit village de Winslough. Un petit village bien paisible dans lequel vont se marier Brendan Power et Rebecca Townley..Mais l'heure avance et le pasteur ne se présente  pas à l'église...la colère et l'impatience montent..

     

    Et roulement de tambour, rien ne va plus, le pasteur est retrouvé mort. Après une enquête un peu trop rapide de la part de la police locale, la mort serait due à un empoisonnement accidentel. Saint-James, légiste et ami du fameux inspecteur Linley de Scotland Yard, présent sur les lieux, n'en croit pas un mot et signale à son ami cette mort suspecte. Tous deux vont alors se mettre en quête du meurtrier, car pour eux il n'y a aucun doute là-dessus, et du véritable mobile...

    Une histoire qui se lit facilement d'autant que l'inspecteur Linley est accompagné par le pétulante Barbara Havers, sergent de son état...Les enfants sont au coeur de cette histoire, que ce soit ceux qu'on n'arrive pas à avoir, ceux qu'on a perdus, ceux qui sont là et qui causent de petits et gros soucis….

    Un roman à lire bien emmitouflé sous une couette, devant une cheminée qui flambe, un chocolat chaud à portée de main, car l'ambiance est sombre, froide, humide, voire glacée, tout comme le moral de plusieurs des protagonistes.

     

     

    Bonne fin de semaine à tous...

     

     


      


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    Un roman de Charlotte Link.

     

    Je viens de terminer Le poids du passé de Charlotte Link :

     

    Virginia mène une existence sans surprise dans sa demeure isolée du Norfolk, entourée de son mari et de sa fille. Jusqu'au soir où Nathan frappe à sa porte. Elle reconnaît aussitôt le naufragé qu'elle avait secouru quelques semaines auparavant en Écosse. Pour la seconde fois, l'homme vient lui demander l'hospitalité. Sans savoir pourquoi, Virginia le laisse s'immiscer dans sa vie. Au fil des jours, les conversations deviennent plus intimes et celui qui n'était qu'un inconnu se révèle un confident au charme troublant. Elle d'habitude si secrète lui fait part du sentiment de culpabilité qui la ronge depuis des années. Mais lorsque sa fille disparaît, Virginia, désespérée, se met à soupçonner Nathan. Doit-elle regretter de s'être autant livrée à lui ?

     

    C'est une intrigue assez particulière, car les évènements, ces enlèvements d'enfants se semblent avoir aucun lien avec la petite vie bien tranquille et monotone de Virginia , l'un de personnages principaux.
    Ainsi l'auteure va nous promener dans ces vies différentes; celle de ces fillettes enlevées et assassinées , dans celle très protocolaire et bourgeoise de Virginia et sa famille, et dans son passé.
     

    J'ai beaucoup aimé l'intrigue et la plume de Charlotte Link. La psychologie et le passé des personnages rendent le récit intéressant. Tout accuse le naufragé mais dés le début on se doute bien que c'est trop facile, toutefois le doute subsiste presque jusqu'à la fin 

     

     

    Un roman de Charlotte Link.

     


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