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    C'est une tradition chrétienne.

    Les santons sont des figurines de taille variable utilisées pour reconstruire de manière réaliste le scène de la Nativité.

    Si d'autres personnages figurent  dans la plupart des crèches provençales, par exemple des bergers et des bergères, ils s'inscrivent toutefois dans la tradition chrétienne. En effet ils incarnent les habitants du village se rendant à l'étable dans laquelle est né le Petit Jésus.

     

     

     

     

    Sont toujours présents autour du petit jésus,  Marie , Joseph, l'âne et le boeuf, les bergers et leurs moutons. D'autres personnages sont plus nombreux et diversifiés : les fameux Rois Mages ainsi que les habitants du village, meunier, paysan, bûcheron....et même on a vu des figurines à l'effigie de célébrités comme Raimu, Fernadel ou Georges Brassens. 

     

     

     

     

     

    C'est à la ville de Marseille que l'on attribue la paternité de l'artisanat santonnier. Certes les origines de cette tradition remontent à l'Italie du XII ème siècle. Mais les premières crèches auraient été introduites à Marseille avant de se répandre dans toute la Provence.

     

     

     

    Certains artisans sont santonniers de père en fils. Mais cela ne signifie pas que ce métier n'est pas accessible à d'autres personnes. L'école de céramique de Provence qui se trouve à Aubagne perpétue la tradition et transmet ce savoir.

     

     Pour en savoir plus allez ICI

    Bonne semaine à tous.

     

    Les santons de Provence.

     

     


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    Les jardins  thérapeutiques ou également ce qu'on appelle l'Hortithérapie ne sont pas une invention récente.

    Depuis plusieurs siècles dans les monastères comme dans les établissements de soins les jardins ont été utilisés pour aider à soigner et à prendre soin.

     

     

    On raconte que dès le XVIII ème siècle, dans certains hôpitaux on avait observé que les patients pauvres qui pour payer leurs soins, devaient s'occuper des terres et jardins de l'hôpital, récupéraient  plus vite et guérissaient plus souvent que les patients aisés qui, de leurs chambre, les regardaient travailler....raconte Jérome Pellissier docteur et chercheur en Psychologie dans un live consacré à ce sujet ( Jardins thérapeutiques et hortithérapie - éditions Dunod).

    Avec la fin des monastères et la disparition des asiles la pratique est tombée en désuétude.

     

     

    Pour en savoir plus, allez ICI.

    Bonne fin de semaine à tous.

     

    LANDRIE

     

     

     

     


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    Combien de fois sourions-nous par jour ? Impossible de le dire, tant cela dépend des personnalités et des instants choisis. Mais sourions-nous toujours pour exprimer le plaisir ?  Complexe, il révèle ce que nous sommes. Pourtant, à l’inverse du rire, qui préoccupe les chercheurs depuis une vingtaine d’années, peu d’études ont été consacrées à la plus subtile des expressions humaines.

     Sourire est d’abord un mécanisme cérébral. Selon les scientifiques, tout commence par une excitation de la partie antérieure de notre hypothalamus, glande située à la base du cerveau. Telle une onde, elle transmet un influx nerveux au système limbique, siège des émotions. Le tonus musculaire se relâche, les réactions faciales de contentement apparaissent (une excitation de la partie postérieure de l’hypothalamus entraîne des réactions de mécontentement).

     

    Quels sourires?
    - Le sourire de bienvenue ou de politesse,

    à la fois proche et distancié, met spontanément à l’aise, même si l’on n’a aucun lien avec celui qui nous l’adresse.  Il n’entre pas directement dans notre sphère intime, ne s’adresse pas à qui nous sommes, mais à ce qu’il y a d’universel en nous. « Un sourire sincère touche en nous quelque chose d’essentiel : notre sensibilité innée à la bonté », souligne le Dalaï-lama 

    - Le sourire complice

    exprime l’appartenance à une même histoire. Il révèle une entente étroite, une connivence avec certains êtres choisis. ’obliger à sourire nous entraîne à retenir les aspects positifs, à mettre en avant nos succès plutôt que nos échecs. 

    Le sourire audacieux, celui qui nous donne de l’assurance.
    S’obliger à sourire nous entraîne à retenir les aspects positifs, à mettre en avant nos succès plutôt que nos échecs. 
    « En travaillant sur ma façon de sourire et de prendre la parole en public, j’ai pris confiance en moi »,  Le sourire nous aide à mieux gérer notre stress, à faire face aux changements avec davantage de sérénité. 

    Le sourire gêné, celui qui nous excuse 
    Loin de toujours exprimer le plaisir, le sourire peut aussi marquer notre volonté de prendre de la distance : un sourire gêné peut nous monter aux lèvres lorsque nous venons de commettre un impair et que la honte nous submerge. C’est le sourire commentaire, celui qui marque le désarroi. « Le sourire navré indique que nous tentons de maîtriser notre émotion plutôt que de la subir », explique la psychothérapeute Catherine Aimelet-Perissol. Si nos sourires sont une force dans nos relations, c’est aussi parce qu’ils expriment… nos fragilités.

    Pour en savoir plus, allez ICI

    Alors souriez en toutes occasions...

    Bonne semaine à tous.

     

    Apprendre à sourire

     


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  •  Jean d'Ormesson s'est éteint dans la nuit de lundi à mardi, à l'âge de 92 ans. retour sur son dernier livre qui retrace les étapes de sa vie, les souvenirs, ses derniers interviews, ses chroniques...ses plus belles citations.

     

     

     

    Dans son dernier livre, C'était bien,  comment fait-il pour parler de lui à l'imparfait?  Comment parvient-il  conserver cette distance face à la mort et au passé? les souvenirs y sont délicatement égrenés, son enfance, son père et  sa mère, la société des hommes brutale et injuste, la lecture réconfortante de bons livres de Sénèque, Montaigne, saint Simon, Proust...et puis les femmes.

     

     

     

     

    Les mémoires de Jean d'Ormesson sont pétries de délicatesse et d'intelligence....comme un oiseau qui prend son vol. Jean d'Ormesson nous annonce qu'il nous quitte et nous prie de nous souvenir d'apprendre enfin à vivre...sa morale tient en trois mots : C'était bien.

     

     

     

     



     

     

     Bonne fin de semaine à tous...

    LANDRIE.

     

     


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    Femme au collier de perles - 1879...Musée de Philadelphie.

     

    Mary Cassatt est née en 1843 à Allegheny en Pennsylvanie, dans un milieu très aisé. Son père est un riche banquier et sa mère parle couramment le français. Pendant sa jeunesse, elle voyage fréquemment en Europe avec sa famille qui s'installe à Paris en 1851, puis en Allemagne de 1853 à 1855. A cette occasion, Mary Cassatt apprend le français et l'allemand. Elle retourne ensuite en Pennsylvanie où elle suit les cours de l'Académie des Beaux-arts  de 1861 à 1865. A la fin de la guerre de sécession en 1866, elle revient à Paris et suit des cours dans l'atelier de Jean-Léon Gérôme (1824-1904), peintre et sculpteur des courants académique et orientaliste français. Pendant la guerre franco-prussienne de 1870-1871, elle rejoint la Pennsylvanie puis revient en Europe, voyage en Italie et en Espagne, puis s'installe durablement à Paris en 1873 avec sa mère et sa sœur Lydia.

    Elle dispose déjà à cette époque d'un certain nombre de toiles où l'influence de Manet est perceptible, par exemple :

     

     

    Salon de thé - 1880 - Musée des Arts Boston.

     

    Mary Cassatt expose aux salons de 1872 et 1874, mais est refusée aux salons de 1875 et 1877. Elle va alors se rapprocher du mouvement impressionniste, en particulier sous l'influence de Degas. Edgar Degas a été séduit par l'aisance de cette jeune femme distinguée issue de la haute bourgeoisie américaine et il en fait son modèle. Quant à Mary Cassatt, elle s'inspire des conceptions artistiques de Degas et participe, sur ses conseils, aux expositions impressionnistes.

     

     

    Summertime - 1894 - Musée de Chicago

     

    C'est sous l'influence de Mary Cassatt et de John Singer Sargent (1856-1925), un autre peintre américain, que l'impressionnisme se diffuse aux Etats-Unis. En 1886 Le marchand d'art Paul Durand-Ruel organise à New-York une grande exposition impressionniste qui impose ce courant pictural en Amérique du Nord. Le grand collectionneur américain Henry Osborne Havemeyer (1847-1907) achète de nombreuses œuvres impressionnistes, sans doute sous l'impulsion de son épouse Louisine Elder, l'amie d'enfance de Mary Cassatt.

     

     

     

    La mère et l'enfant - 1898.

     

    Dans sa jeunesse, Mary Cassatt a été influencée par l'œuvre de Manet. Lorsqu'elle rencontre Degas et devient occasionnellement son modèle, elle s'inspire de ses conceptions artistiques  L'œuvre de Mary Cassatt comporte beaucoup de scènes d'intérieur, de portraits de ses proches, en particulier de sa sœur Lydia, ainsi que des scènes de genre d'enfants ou de la relation mère-enfant.

    Le thème principal de son œuvre, à partir des années 90 est la maternité. Les portraits de femmes et d'enfants représentent l'essentiel de sa production avec pour modèles sa sœur Lydia ou Susan, une cousine de sa gouvernante.

     

     

     

     

     

     

    Voir plus de tableaux de cette artiste peintre ICI.

    Bonne semaine à tous.

    LANDRIE

     

     

     


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