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    Gabriel Fauré organiste accompagnait les cérémonies de funérailles et il déplorait la lourdeur de certaines compositions.

    Il décide en 1887 de composer un ouvrage conforme à ses vœux. « La mort est une délivrance heureuse, une aspiration au bonheur » disait-il!

    Le Requiem comme nous le connaissons a eu trois moments de composition.Ce n'est qu'en 1899 que son oeuvre  symphonique est finalement terminée.

    Les critiques apprécieront « sa simplicité et son raffinement », même si certains y voient trop de « demi-teintes et d’ombres légères » (source: concertclassic.com)

     


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    Les bouddhistes semblent toujours voir la vie “en or”. Matthieu Ricard, proche du Dalaï-lama, commente pour nous le visage serein d’un bouddha khmer, afin de nous guider sur le chemin de cette paix intérieure.

     

    Le pessimisme reflète une vulnérabilité fondamentale à la souffrance, qui peut aller jusqu’au dégoût de vivre – le sentiment que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue parce que l’on est dans l’impossibilité de lui trouver un sens.

    L’optimisme authentique permet d’utiliser chaque instant qui passe pour se transformer soi-même afin de mieux transformer le monde, pour apprécier le moment présent et jouir de la paix intérieure, au lieu de perdre son temps à ruminer le passé et à redouter l’avenir. 

    Le Bouddha ne ferme pas les yeux sur le monde, mais tourne son regard vers l’intérieur pour mieux le comprendre. Il est comme le poisson d’or qui nage les yeux grands ouverts dans l’océan du samsara, le monde de l’ignorance conditionné par la souffrance.

     

     

    Ce sont les yeux de la connaissance et de la compassion. Le Bouddha est en adéquation avec la réalité, car il perçoit la nature ultime des choses : l’interdépendance des phénomènes et la non-existence d’un moi autonome. Il reconnaît le potentiel d’éveil présent en chacun même lors qu’il est dissimulé derrière les nuages de la confusion mentale et des émotions perturbatrices.

    Le sourire de Bouddha est l’expression d’un amour altruiste sans limites, fondé sur une juste connaissance de la nature des choses. Ce sourire reflète une bienveillance inconditionnelle, née du souhait que tous les êtres, sans exception, trouvent le bonheur et les causes du bonheur – sagesse, liberté intérieure et compassion –, et soient libérés de la souffrance et de ses causes profondes : l’ignorance et les toxines mentales – haine, désir obsessionnel, arrogance, jalousie. Nous sommes loin d’un optimisme béat qui peindrait en rose la triste réalité d’un monde mauvais.

    Notre optimisme éclairé procède d’une attitude ouverte et créatrice qui permet d’embrasser spontanément l’univers et les êtres au lieu de se retrancher derrière le sentiment de l’importance de soi.

     

     

    Docteur en génétique cellulaire, Matthieu Ricard a rompu avec sa carrière de scientifique en 1972. Depuis cette date, installé en Inde et au Népal, il s’est entièrement consacré à l’étude du bouddhisme tibétain. Moine, interprète français personnel du Dalaï-lama, il a publié notamment "Le Moine et le Philosophe" (Nil, 1999), livre de dialogue avec son père Jean-François Revel, et "Plaidoyer pour le bonheur" (Pocket, 2004).

     

    D'après Psychologie .com

     

     

     


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  • L’hortithérapie s’inscrit aussi dans une démarche de bien-être. « Les plantes et les gens ont en commun le cours de l’existence », rappelle le pédopsychiatre Dominique Sauvage .

     Germination, croissance, maturité, vieillissement, mort... le lien que nous établissons avec l’être vivant que nous protégeons des intempéries et des maladies nous renvoie à notre condition. Or, certaines plantes « peuvent réchapper d’un cataclysme et pousser à nouveau », poursuit-il. Une métaphore à méditer !

    Ça maintient en éveil intellectuellement », constate de son côté Anne Chahine, 70 ans dont quarante de jardinage, et qui préside l’association Jardins et santé. « On n’a jamais fini d’apprendre comment les plantes et les insectes interagissent. On remplace les espèces, on taille autrement un buisson. Un jardin est toujours en mouvement. »

    L’aménager stimule effectivement les fonctions cognitives. Il faut savoir se repérer dans le temps et dans l’espace, mémoriser les noms des végétaux... École de patience et de frustration, jardiner permet également de renforcer son tissu relationnel et la confiance en soi, car les amateurs s’échangent des conseils et reçoivent des compliments. Et puis, cultiver ses propres fruits et légumes garantit des produits « frais et sans pesticides » ! De quoi faire le plein de nutriments.

     

     

    Seul bémol : ce loisir fait mal au dos. « Mais aujourd’hui on ne bêche plus, on utilise une grelinette ! », rétorque Anne Chahine. L’outillage moderne tente de réduire les douleurs et la fatigue. Et en veillant à varier les positions et à ménager sa colonne vertébrale, tenir un arrosoir, tondre ou défricher tonifie tout le corps.Il peut réduire les douleurs et la fatigue. Et en veillant à varier les positions et à ménager sa colonne vertébrale, tenir un arrosoir, tondre ou défricher tonifie tout le corps.

    Ratisser ou tailler travaille l’équilibre et la souplesse. Rempoter entretient la mobilité articulaire, y compris sur des gestes fins. « Un individu peut brûler autant de calories en 45 minutes qu’en 30 minutes d’aérobic », promet Denis Richard qui préconise cette activité trois fois par semaine pour garder la forme. Faire des exercices de fitness en entretenant un espace vert ? Il fallait sans doute être anglais pour l’inventer ! Cela s’appelle la « green gym ». Hélas, ce jardinage sportif, collectif et écolo né en 1998 tarde à traverser la Manche.

     

    D'après Psychologie .com

     

     

     

     

     


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  • Pour savoir cultiver le bon coté des choses.

    Il faut être positif sans être naïf, constructif sans fausses illusions, est-ce possible ? Oui. L’optimisme lucide existe, il s’enracine dans la confiance en soi et le plaisir de vivre. Un état d’esprit qui change tout.

     Penser que le monde est le meilleur qui soit, que l’avenir est forcément prometteur, c’est de l’angélisme. Prendre les choses du bon côté en négligeant leur aspect négatif, voilà une politique de l’autruche qui sonne faux. Nous connaissons tous des personnes qui répètent : « Ça va aller, oui, ça va aller », alors que tout dans leur attitude et leur vie crie le contraire,. Les psychanalystes ont un mot pour un tel aveuglement : le déni. L’optimisme n’est alors qu’une manière détournée de refuser de voir une réalité qui serait insupportable.

     

    L’idéalisme est une autre tendance fâcheuse à négliger le réel. En faisant la plus grande place à l’idéal et au sentiment, il entraîne paradoxalement vers de grandes déceptions. Croire en une vérité unique pour tous, penser que le progrès matériel est toujours bénéfique ou que notre salut dépend d’un seul être nous plonge dans bien des guerres et des impasses écologiques ou relationnelles. Là encore, l’absence de nuance a un prix. Non, ce n’est pas non plus de cet optimisme-là dont nous parlerons.

     

    Un état d’esprit intelligemment positif peut-il exister ? C’est en tout cas ce que nous vous proposons d’expérimenter. Il est fait de réalisme et d’espoir affirmé. C’est un optimisme « inquiet », à la fois dynamique envers les projets qu’il porte et lucide sur les obstacles à franchir. Il ne consiste pas à se « gonfler le moral » ou à se « rebooster les neurones », mais se nourrit du sentiment de bien-être procuré par des pensées « aidantes ».

    Rien à voir avec de la gymnastique mentale, cependant. « Là où l’optimisme aveugle affirme : “Il n’y a aucun problème, tout va parfaitement bien”, l’optimisme intelligent dit : “Il y a des problèmes, mais je vais m’y adapter” », précise le psychiatre Christophe André. Il ne se nourrit pas de faux espoirs et, contrairement à l’idéalisme et au déni, a l’immense avantage de ne pas générer de déception.

     D'après Psychologie.com

     

     

     

     


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    Même s'il me faut lâcher ta main
    Sans pouvoir te dire "à demain"
    Rien ne défera jamais nos liens
    Même s'il me faut aller plus loin
    Couper les ponts, changer de train
    L'amour est plus fort que le chagrin
    L'amour qui fait battre nos coeurs
    Va sublimer cette douleur
    Transformer le plomb en or
    Tu as tant de belles choses à vivre encore
    Tu verras au bout du tunnel
    Se dessiner un arc-en-ciel
    Et refleurir les lilas
    Tu as tant de belles choses devant toi
    Même si je veille d'une autre rive
    Quoi que tu fasses, quoi qu'il t'arrive
    Je serai avec toi comme autrefois
    Même si tu pars à la dérive
    L'état de grâce, les forces vives
    Reviendront plus vite que tu ne crois

     


    Dans l'espace qui lie le ciel et la terre
    Se cache le plus grand des mystères
    Comme la brume voilant l'aurore
    Il y a tant de belles choses que tu ignores
    La foi qui abat les montagnes
    La source blanche dans ton âme
    Penses-y quand tu t'endors
    L'amour est plus fort que la mort
    Dans le temps qui lie ciel et terre
    Se cache le plus beau des mystères
    Penses-y quand tu t'endors
    L'amour est plus fort que la mort

     

     

     


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