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    Il était une fois, une petite fille nommée Chloé qui avait environ 8 ans. A l'école, tout les amis de Chloé lui disaient que le Père Noël n'existait pas et celle-ci avait beaucoup de peine a l'idée que ce magnifique monsieur à la longue barbe blanche ne soit pas réel...
    C'était bientôt Noël, mais Chloé n'avait guère envie de fêter. Elle se disait "A quoi bon fêter Noël si le Père Noël n'existe pas... il n'y a plus de magie maintenant, ce n'est qu'une fête comme les autres !!" Comme Chloé avait un petit frère âgé de 4 ans, il ne fallait surtout pas lui révéler ce qu'elle avait appris au sujet du Père Noël...

     



    Donc la tradition se fit comme à chaque année. A 8 heure,  c'était l'heure de la sieste pour laisser le temps au Père Noël d'aller porter les cadeaux en dessous de l'arbre. Ils laissèrent trois biscuits aux brisures de chocolat sur la table avec un immense verre de lait. Chloé trouvait cela stupide mais faisait comme si de rien n'était pour ne pas décevoir son petit frère.
    Puis avant d'aller faire sa sieste, Chloé regarda par la fenêtre. Dehors, il neigeait de  petits flocons. Les maisons étaient toutes décorées. Puis tout à coup, en regardant vers le ciel, elle vit un immense traîneau voler au dessus des maisons. Mais ce n'était pas un traîneau ordinaire...
    Il était tiré par des rennes, et  une gros monsieur à la barbe blanche habillé en rouge les guidait. En plus, en dessus du traîneau était empilé une multitude de cadeaux enveloppés des plus beaux papiers d'emballage au monde !!!

     



    Le Père Noël fit un geste de la main pour saluer Chloé qui le regardait les yeux ronds comme des billes. "C'est le Père Noël, le vrai !  ça, il n'y a aucun doute" pensa Chloé. Puis le Père Noël disparut tranquillement dans le ciel pour continuer sa remise des cadeaux.
    Pour Chloé, ce Noël ci fut le plus beau de tous les Noël parce qu'elle savait que le Père Noël existait pour vrai, peu importe ce qu'en pensaient ses amis.

     

     


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    Aujourd'hui on célèbre l'anniversaire de Louisa May Alcott

     née le 29 novembre 1832 à Germantown en Pennsylvanie, et morte le 6 mars 1888 à Boston, est une romancière américaine, connue surtout pour son roman Les Quatre Filles du docteur March (Little Women).

    Louisa dirigeait alors un journal pour enfants et imagina une histoire à l'intention de ses jeunes lectrices. Quatre sœurs dont la famille est ruinée et le père envoyé sur le front de la guerre de Sécession font face aux difficultés de la vie quotidienne en tentant de s'accommoder des privations de l'époque, une trame très autobiographique. La sage Margaret, dite Meg ; Joséphine, le garçon manqué qui rêve d'écriture, dite Jo – le double de l'auteur, dit-on ; Elizabeth, grand cœur charitable, soit Beth ; et Amy l'orgueilleuse : elles seront les petites filles modèles de plusieurs générations d'adolescents. Non dénuée de bons sentiments, cette saga n'oublie pas de montrer que la famille est heureuse et que les filles n'hésitent pas à venir en aide à plus malheureux qu'elles.

     

     

     

    A l'été 1877, elle vient en France et séjourne à la pension Laurent à Grez-sur-Loing, où demeure sa sœur, l'artiste peintre Abigail May Alcott Nieriker.

    Ayant contracté la fièvre typhoïde durant son service pendant la guerre de Sécession, elle souffrira de problèmes de santé chroniques. Elle meurt à Boston le 6 mars 1888, deux jours après le décès de son père.

    Au début de sa carrière, parallèlement à ses livres pour les enfants, Louisa May Alcott a également écrit des romans noirs gothiques sous le pseudonyme de A. M. Barnard. Elle a également écrit des œuvres plus sombres telles que Les Yeux de Lady MacBeth. Son journal intime et sa correspondance ont également été publiés.

     

     

     


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    "Moi, je m'imagine qu'une belle fleur ne végète pas stupidement, sans éprouver des sensations délicieuses. Passe pour ces pauvres petits chardons que nous voyons le long des fossés, et qui se traînent là poudreux, malades, broutés par tous les troupeaux qui passent ! Ils ont l'air de pauvres mendiants soupirant après une goutte d'eau qui ne leur arrive pas ; la terre gercée et altérée la boit avidement sans en faire part à leurs racines.

     

     

     

     

    Mais ces fleurs de jardin dont on prend si grand soin, elles sont heureuses et fières comme des reines. Elles passent leur temps à se balancer coquettement sur leurs tiges, et quand vient la lune, leur bonne amie, elles sont là toutes béantes, plongées dans un demi-sommeil, et visitées par de doux rêves. Elles se demandent peut-être s'il y a des fleurs dans la lune, comme nous autres nous nous demandons s'il s'y trouve des êtres humains.

     

     

     

    Allons, Joseph, tu te moques de moi, et pourtant le bien-être que j'éprouve en regardant ces étoiles blanches n'est point une illusion. Il y a dans l'air épuré et rafraîchi par elles quelque chose de souverain, et je sens une espèce de rapport entre ma vie et celle de tout ce qui vit autour de moi."    Consuelo (1842).

    Georges SAND.

     

     

     


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  • Je viens de découvrir un nouvel auteur de romans policiers. Il s'agit  de Viveca STEN. Son premier roman s'intitule " La reine de la Baltique" . Tous ses romans se passent en Suède.

    Résumé :

    Un corps est retrouvé sur une plage de l'île de Sandhamm, au large de Stockholm. Suicide ? Noyade ? L'inspecteur Thomas Adreasson est chargé de l'enquête. Habitué de ce lieu de villégiature, il s'y voit proposer une aide inattendue : celle de Nora Linde, une amie d'enfance, jeune avocate à la perspicacité redoutable.

    Leur été vire au cauchemar quand une femme est assassinée dans sa chambre d'hôtel. Et si, désormais, plus personne n'était à l'abri ? Andreasson, qui croyait tout savoir de sa petite île paradisiaque, n'est pas au bout de ses macabres découvertes ...

     

    Viveca Sten nous campe un binôme d'enquêteurs originaux en cours de formation, c'est leur première enquête. Thomas, le grand policier blond aux yeux bleus, qui a du mal à surmonter la mort de sa fille et son divorce récent retrouve pour une enquête sur l'île son amie d'enfance Nora, mère de Simon et d'Adam en pleine crise conjugale . Sa belle famille l'insupporte et Henrik, son mari s'intéresse plus à ses régates qu'à son désir d'évolution professionnelle. La tension entre ces trois là est palpable . Nora, la juriste fait preuve d'une grande intuition et d'un sens de la déduction logique pour aider son ami . Il est vrai que les vacances d'été perturbent le fonctionnement des services et ralentissent l'enquête .

     

     

     

     


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     Benoîte Groult vient de décéder à Hyères à l'âge de 96 ans. Née le 31 janvier 1920 à Paris, la romancière, essayiste et militante féministe, auteur de best-sellers percutants (Ainsi soit-elle en 1975, vendus à un million d'exemplaires) ou La Touche étoile (2006), était venue à l'écriture à 40 ans, publiant d'abord avec sa sœur Flora, Journal à quatre mains avant d'entamer en solo, une brillante carrière littéraire jalonnée de combats pour l'émancipation des femmes.


    Avant de publier trois livres au cours des années soixante, Flora et Benoîte Groult, les filles du styliste André Groult et de la dessinatrice de mode Nicole Poiret avait été élevées dans un univers parisien bourgeois bohème du 7e arrondissement.
     À 24 ans, Benoîte Groult épouse Pierre Heuyer un étudiant en médecine qui meurt prématurément. Deux ans plus tard, elle rencontre l'homme de télévision Georges de Caunes avec lequel elle aura deux filles, mais dont elle divorcera. Cette union vécue comme échec fut suivie d'un troisième mariage, réussi celui-ci, avec l'écrivain Paul Guimard qui l'encourage à se libérer par l'écriture et lui donne une troisième fille.

     

    Longtemps ainsi, Benoîte Groult n'a pas su qu'elle était féministe. La révélation vient en 1975 avec Ainsi soit-elle, l'essai qu'elle dédie à Olympe de Gouges. «C'est le moment de l'écrire» l'avait encouragé Paul GuimardLe Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir avait déjà 25 ans, Benoîte Groult lui emboîta le pas avec conviction. Son essai traitait de la condition féminine à travers les âges et les continents, «un gant de crin», résumera la journaliste Françoise Giroud.

     

     


    Cette femme libre y écrivait: «Tant que je saurai où demeurer, tant que je serai accueillie en arrivant par le sourire de mes jardins, tant que j'éprouverai si fort le goût de revenir et non celui de fuir ; tant que la terre n'aura perdu aucune de ses couleurs, ni la mer de sa chère amertume, ni les hommes de leur étrangeté, ni l'écriture et la lecture de leurs attraits ; tant que mes enfants me ramèneront aux racines de l'amour, la mort ne pourra que se taire. Moi vivante, elle ne parviendra pas à m'atteindre.» 

    Elle s'est éteinte à Hyères, sur les bords de cette Méditerranée qu'elle adorait.

     

     

     


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