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    Il faut parler à ses plantes pour en prendre soin. Leur parler de quoi d'ailleurs ? De la pluie et des colchenilles? et en quelle langue? les personnes qui s'adressent à leurs plantes ont de meilleurs résultats  que la moyenne. En leur parlant, elles passent du temps à les regarder, à en prendre soin...

    Un arrosage régulier est prétexte à la causette, On entame un dialogue nourri  avec les plantes...

     

     

     

    Lorsque l'on travaille au jardin, les plantes nous envoient des signaux que l'on se doit d'interpréter. Les plantes sont des êtres vivants très sensibles et elles extériorisent  le moindre souci. L'une avec ses feuilles molles ou un aspect un peu plus mat qu'ordinaire me rappelle à mon bon souvenir,  elle doit avoir soif. Cette autre avec un teint vert matiné de brun, m'invite à l'ausculter : une pourriture des racines pourrait être en cours.

     

    Il me semble les entendre toutes : je suis toute étiolée, pourrait on me débarrasser de ces pucerons? Brrr il fait froid ici...etc...Comme un médecin je décode le message que chaque plante m'envoie et je tente d'y répondre en prenant les bonnes mesures. Tiens, voici un rempotage ça devrait aller mieux. Ou bien,  nous allons essayer une forte taille, cela devrait te requinquer. Et voilà, ça fait du bien d'être débarrassée des pucerons hein ?

     Le jardinier attentif apprend à décoder les attentes des unes et des autres., un petit apport de compost par ci, des arrosages plus réguliers par là ou une transplantation, qui sait ?

    Par contre les plantes qui se portent bien nous ignorent, elles ne nous parlent pas!

    D'après Jean Michel Groult - Mon jardin & ma maison -  Mars 2017

     

     

     

     


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    Gabriel Fauré organiste accompagnait les cérémonies de funérailles et il déplorait la lourdeur de certaines compositions.

    Il décide en 1887 de composer un ouvrage conforme à ses vœux. « La mort est une délivrance heureuse, une aspiration au bonheur » disait-il!

    Le Requiem comme nous le connaissons a eu trois moments de composition.Ce n'est qu'en 1899 que son oeuvre  symphonique est finalement terminée.

    Les critiques apprécieront « sa simplicité et son raffinement », même si certains y voient trop de « demi-teintes et d’ombres légères » (source: concertclassic.com)

     


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    Les bouddhistes semblent toujours voir la vie “en or”. Matthieu Ricard, proche du Dalaï-lama, commente pour nous le visage serein d’un bouddha khmer, afin de nous guider sur le chemin de cette paix intérieure.

     

    Le pessimisme reflète une vulnérabilité fondamentale à la souffrance, qui peut aller jusqu’au dégoût de vivre – le sentiment que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue parce que l’on est dans l’impossibilité de lui trouver un sens.

    L’optimisme authentique permet d’utiliser chaque instant qui passe pour se transformer soi-même afin de mieux transformer le monde, pour apprécier le moment présent et jouir de la paix intérieure, au lieu de perdre son temps à ruminer le passé et à redouter l’avenir. 

    Le Bouddha ne ferme pas les yeux sur le monde, mais tourne son regard vers l’intérieur pour mieux le comprendre. Il est comme le poisson d’or qui nage les yeux grands ouverts dans l’océan du samsara, le monde de l’ignorance conditionné par la souffrance.

     

     

    Ce sont les yeux de la connaissance et de la compassion. Le Bouddha est en adéquation avec la réalité, car il perçoit la nature ultime des choses : l’interdépendance des phénomènes et la non-existence d’un moi autonome. Il reconnaît le potentiel d’éveil présent en chacun même lors qu’il est dissimulé derrière les nuages de la confusion mentale et des émotions perturbatrices.

    Le sourire de Bouddha est l’expression d’un amour altruiste sans limites, fondé sur une juste connaissance de la nature des choses. Ce sourire reflète une bienveillance inconditionnelle, née du souhait que tous les êtres, sans exception, trouvent le bonheur et les causes du bonheur – sagesse, liberté intérieure et compassion –, et soient libérés de la souffrance et de ses causes profondes : l’ignorance et les toxines mentales – haine, désir obsessionnel, arrogance, jalousie. Nous sommes loin d’un optimisme béat qui peindrait en rose la triste réalité d’un monde mauvais.

    Notre optimisme éclairé procède d’une attitude ouverte et créatrice qui permet d’embrasser spontanément l’univers et les êtres au lieu de se retrancher derrière le sentiment de l’importance de soi.

     

     

    Docteur en génétique cellulaire, Matthieu Ricard a rompu avec sa carrière de scientifique en 1972. Depuis cette date, installé en Inde et au Népal, il s’est entièrement consacré à l’étude du bouddhisme tibétain. Moine, interprète français personnel du Dalaï-lama, il a publié notamment "Le Moine et le Philosophe" (Nil, 1999), livre de dialogue avec son père Jean-François Revel, et "Plaidoyer pour le bonheur" (Pocket, 2004).

     

    D'après Psychologie .com

     

     

     


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