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Dans ce récit autobiographique, Benoite Groult parle un peu de son enfance, de sa mère, un personnage haut en couleur, de ses amours, de ses mariages..Les déceptions et malgré les efforts l'obligation de reconnaitre qu'on est pas fait pour cette vie comme son premier mariage avec le journaliste Georges de Caunes (un homme violent avec sa femme).
Puis le bonheur de rencontrer un homme qui vous comprend vous accepte telle que vous êtes et vous aide à vous épanouir et à devenir vous même - Paul Guimard,écrivain qui a écrit ce beau roman - les choses de la vie- dont Claude Sautet en fit un film magnifique avec Romy Schneider et Michel Piccoli .
Elle parle aussi de sa découverte du féminisme et de son immense apport à la cause des femmes puis de la vieillesse, du temps qui passe..
Merveilleuse auteur qui a écrit l'une des plus belles histoires d'amour littéraire, «les vaisseaux du coeur», elle touche le lecteur avec ses analyses fines de la psychologie humaine et féminine et son ouverture d'esprit. Un bon moment de lecture où l'on côtoie l'intelligence et la finesse d'une femme remarquable.A 88 ans, âge qu'elle avait en écrivant ce livre, Benoite Groult me semble être une jeune femme. Il faut dire qu'elle l'écrit elle-même, elle n'est vraiment « née » qu'à 50 ans! C'est cette seconde naissance qu'elle nomme son évasion, évasion lente et difficile .
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Nous avons tous des limites qu'elles soient physiques ou intellectuelles. Dramatiser ces limites, culpabiliser pour chaque erreur ne nous fait pas avancer et ne contribue pas à l'acceptation de soi.
Au contraire, ces jugements sur soi auraient plutôt tendance à faire baisser notre estime. les jugements négatifs, en particulier ceux qu'on s'adresse à soi même, sont rarement constructifs. Etre bienveillant pour soi, c'est accepter son manque de perfection, son coté faillible, son coté humain tout simplement. c'est aussi se dire qu'on a de la valeur même quand on fait des erreurs.
Les étiquettes négatives que l'on se colle ont un coté définitif qui ne nous aident absolument pas à changer. Comment progresser si l'on pense que l'on est mauvais ? Raisonner en terme de comportement permet de limiter l'auto dévalorisation et surtout permet de changer plus facilement.
Il ne faut pas confondre ces comportements avec notre personnalité...La première chose à faire est d'accepter ces comportements , ces erreurs sans culpabiliser.
L'erreur fait partie d'un processus et le changement viendra progressivement. car accepter ne veut pas dire se résigner.
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Souvent la vie s'amuse. Elle nous offre un diamant, caché sous un ticket de métro ou le tombé d'un rideau. Embusqué dans un mot, un regard, un sourire un peu nigaud. Il faut faire attention aux détails. Ils sèment notre vie de petits cailloux et nous guident.
Les gens brutaux, les gens pressés ignorent les détails. ils veulent du lourd, du clinquant, ils ne veulent pas predre une minute
à se baisser pour un sou, une paille, la main d'un homme tremblant.
Mais si on se penche , si on arrête le temps, on découvre des diamants dans une main tendue....
Et la vie n'est plus jamais triste.
Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi.
KATERINE PANCOL.
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le misere en ut mineur de Jan Disma Zelenka
Jan Dismas Zelenka (16 octobre 1679 à Louňovice près de Blaníkem en Bohême, - 23 décembre 1745 à Dresde) est un compositeur bohémien de l'époque baroque.
Avec le Père Cernohorsky, il est considéré comme le plus important compositeur de la période baroque tchèque.
Te Deum - 1704.
Après sa mort, survenue en 1745, il est enterré dans l'ancien cimetière catholique de Dresde.
Jean-Sébastien Bach l'estimait et le connaissait personnellement. Bien que proche de celle de Bach par la forme, son inspiration est tout de même fondamentalement différente. Si le grand maître luthérien de Leipzig embrasse le monde de sa sérénité, son homologue catholique de Dresde navigue dans des eaux plus introspectives et passionnées, d'un grand génie dans l'expression émotionnelle.
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Dans notre vie nous passons énormément de temps dans une sorte d'état de conscience assez floue. Car non seulement notre cerveau sélectionne dans notre environnement juste quelques informations pour un traitement "conscient", mais en plus notre attention est parfois ou diminuée , à cause du quotidien, des habitudes, de la lassitude...
En effet, le cerveau sélectionne seulement ce que nous connaissons déjà cad les informations familières ....Il choisit en priorité les informations qui ont une chance de nous intéresser, cad les informations qui provoquent en nous des réminiscences, des souvenirs qui nous rappellent quelque chose de particulier.
Donc si nous n'essayons jamais de vraiment prêter attention à ce qui nous entoure, nous prenons le risque de vivre dans une sorte de vase clos, de plus en plus déconnectés des autres.
Car si l'absence de ces informations que nous ne captons pas consciemment ne nous gêne en aucune façon, en revanche cette absence nous limite dans notre évolution et dans le développement de notre potentiel.
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