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    Carl Vilhem Holsøe, né le 12 mars 1863 à Aarhus et mort à Asserbo le 7 novembre 1935, était un peintre danois, principalement connu pour ses intérieurs.

    Fils d'un célèbre architecte (Niels Peter Christian Holsøe, 1826-1895), il étudie dès 1882 à l’Académie des Beaux-Arts de Copenhague et suit à partir de 1884 le cours des Ateliers libres de Peder Severin Krøyer (1851-1909) célèbre peintre du groupe de Skagen. Carl Holsøe fréquente Peter Ilsted (1861-1933) et Vilhelm Hammershøi (1864-1916) avec qui il formera l’élite de la peinture danoise de cette fin de xixe siècle. Exposant en marge du Salon officiel de Charlottenborg, les trois peintres, membres du groupe Den Frie Udstillung, deviendront les maîtres de la peinture d’intérieur.

     

     

    Leurs toiles seront le brillant prolongement du travail des maîtres hollandais du xviie siècle qu’ils admirent et notamment de Johannes Vermeer (1632-1675) alors redécouvert. Carl Holsøe adopte ce genre pictural dès 1886 et rencontre un succès rapide tant au Danemark qu’en Suède. Il exposera continuellement pendant trente ans à Charlottenborg recevant pas moins de trente-trois distinctions dont la fameuse médaille Eckersberg de l’Académie Royale des Beaux-Arts du Danemark. 

     

     

    Les scènes peintes par Carl Holsøe, souvent rapprochées de celles d'Hammershøi, baignent dans une lumière douce reflétée dans les vernis, l’argent ou le verre d’intérieurs bourgeois. Vêtue d’une robe sombre ou pâle, une femme au visage indistinct coud ou lit le dos légèrement voûté. Des enfants, également, des portes-fenêtres ouvertes, des commodes en acajou, des bouquets discrets, des chaises en bois forment quelques-uns des éléments affectionnés d'un répertoire aussi fixe que répété, redistribué, exploité différemment d'une toile à l'autre.

     

     

     

     Dans ses tableaux, on s'y sent plutôt, comme souvent chez Chardin, une vie des meubles, des sols, des tapisseries, des rideaux, des assiettes, une vie c'est-à-dire un usage, une vieillesse, un attendrissement pour eux, et Carl Holsøe paraît avoir compris ou accepté que cette note prosaïque, cette complexité de détails, si elle l'éloignait de la musicalité d'un intérieur entièrement repensé, en tout cas décharné, donnait pourtant à ses tableaux les preuves d'une grande sincérité.

     

     

     

     

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    je vous souhaite un excellent week end ensoleillé. 

    Landrie.

     

     

     


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    Auto portrait - 1876 .

     

     

    Pierre-Auguste Renoir dit Auguste Renoir, né à Limoges (Haute-Vienne) le 25 février 1841 et mort au domaine des Collettes à Cagnes-sur-Mer le 3 décembre 1919, est l'un des plus célèbres peintres français.

    Membre à part entière du groupe impressionniste, il évolue dans les années 1880 vers un style plus réaliste sous l'influence de Raphaël. Il a été peintre de nus, de portraits, paysages, marines, natures mortes et scènes de genre, pastelliste, graveur, lithographe, sculpteur et dessinateur.

    Peintre figuratif plus intéressé par la peinture de portraits et de nu féminin que par celle des paysages, il a élaboré une façon de peindre originale, qui transcende ses premières influences (FragonardCourbetMonet, puis la fresque italienne).

    Pendant environ soixante ans, le peintre estime avoir réalisé à peu près quatre mille tableaux.

     

     

    Pont neuf - 1872.

     

     

     

    Fillette à l'arrosoir - 1876.

     

    Autour de 1880, Renoir est en pleine misère : il n'arrive pas à vendre ses tableaux et la critique est souvent mauvaise ; il décide de ne plus exposer avec ses amis impressionnistes mais de revenir au Salon officiel, seule voie possible vers le succès. Il n'expose d'abord qu'une seule toile au Salon de 1878 intitulée Le Café. De fait, grâce à des commandes de portraits prestigieux - comme celui de Madame Charpentier et ses enfants en 1878 - il se fait connaître et obtient de plus en plus de commandes. Son art devient plus affirmé, il recherche davantage les effets de lignes, les contrastes marqués, les contours soulignés, comme dans le fameux Déjeuner des canotiers peint de 1880 à 1881, même si le thème reste proche de ses œuvres de la décennie 1870. On peut apercevoir dans ce tableau son nouveau modèle, Aline Charigot, sa maîtresse qui devient sa femme en 1890, et qui lui donne trois autres enfants, après Pierre et Jeanne nés de Lise Tréhot : Pierre RenoirJean Renoir, le cinéaste, et Claude Renoir dit « Coco ». Les trois danses (Danse à Bougival (en)Musée des beaux-arts de Boston ; Danse à la ville et Danse à la campagne, Musée d'Orsay, vers 1883) témoignent aussi de cette évolution.

     

     

     

    Jeune femme au crochet - 1876 .

     

     

    Jeune fille au piano - 1892.

     

    De 1890 à 1900, Renoir change de nouveau son style. Ce n'est plus du pur impressionnisme ni le style de la période ingresque, mais un mélange des deux. Il conserve les sujets d'Ingres mais reprend la fluidité des traits. La première œuvre de cette période, les Jeunes filles au piano (1892), est acquise par l'État français pour être exposée au musée du Luxembourg. En 1894, Renoir est de nouveau père d'un petit Jean et reprend ses œuvres de maternité. La jeune femme qui s'occupe de ses enfants, Gabrielle Renard, devient un de ses fréquents modèles

    Renoir continue, malgré tout, de peindre jusqu'à sa mort en 1919. Il aurait, sur son lit de mort, demandé une toile et des pinceaux pour peindre le bouquet de fleurs qui se trouvait sur le rebord de la fenêtre. En rendant pour la dernière fois ses pinceaux à l'infirmière, il aurait déclaré : « Je crois que je commence à y comprendre quelque chose. »

    Le 3 décembre 1919, il s’éteint au domaine des Collettes à Cagnes-sur-Mer, des suites d'une congestion pulmonaire, après avoir pu visiter une dernière fois le musée du Louvre et revoir ses œuvres des époques difficiles.

     

    Pour en savoir plus allez ICI

     

    Bon week end à tous.

     

     

     

     

     


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    Impression soleil levant - 1872.

     

    Monet est reconnu comme étant l'un des créateurs de l'impressionnisme, le plus convaincu et le plus constant des peintres impressionnistes, en même temps que le chef de file du mouvement impressionniste.

    Depuis ses débuts comme artiste, il fut encouragé à toujours écouter et transmettre ses perceptions, et toutes les critiques qu'il dut subir ne l'éloignèrent jamais de cette quête.

     

    Port de Trouville - 1870.

     

    Route de Versailles à Louveciennes - 1870.

     

    Port d'Argenteuil - 1874.

     

     

     

    Claude Monet naquit à Paris le 14 Novembre 1840 mais toutes ses impressions d'enfant et d'adolescent sont liées à la ville du Havre où sa famille déménagea vers 1845. Son père y tenait un commerce d'articles coloniaux.

     

    L'histoire de l'impressionnisme est indissociable de celle du Salon de Paris.

    L'évolution sociale, économique et culturelle du XIXième siècle avait eu pour conséquence que les oeuvres d'art allaient être créées désormais pour l'essentiel par des artistes indépendants (et non plus au service de quelque prince ou corporation).

    Pour ces artistes, trouver des possibilités d'exposition constituait une préoccupation existentielle. Les marchands d'art et leurs galeries allaient certes prendre une importance croissante, mais, en France, la possibilité d'exposition la plus importante et incontournable était "Le Salon de Paris".

     

    La promenade - 1875.

     

     

    Soleil d'hiver à Lavacourt - 1880

     

    A partir de 1863, le Salon se tient tous les ans et un jury composé de membres de l'Académie des Beaux-Arts et de précédents médaillés du Salon sélectionnent les oeuvres exposées. Pour la seule année 1863, 4000 oeuvres furent refusées sur les 5000 demandes faites par quelque 3000 artistes, ce qui conduisit en 1863 à la création du "Salon des Refusés".

     

    Les nymphéas - 1904.

     

    Pour Monet et ses amis, Renoir, Bazille, Sisley... les années entre le Salon des Refusés et la Guerre de 1870 allaient être placées sous le signe d'une recherche inquiète de leur personnalité artistique et d'une alternance rapide de succès et d'échecs. S'ils furent, à l'exception de Cézanne, sélectionnés au Salon à leur première tentative (en 1865 pour Monet), ils essuyèrent ensuite des refus.

     

     

    Venise - Le grand canal.

     

     

    Claude Monet dans son jardin vers 1917.

     

    Affaibli par un travail incessant, Monet contracte une infection pulmonaire qui le cloue au lit en 1926. Atteint d'un cancer du poumon, il meurt le 5 décembre vers une heure de l'après-midi.

    Pour en savoir plus allez ICI.

    Bonne fin de semaine à tous

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Auto portrait - 1892 - Musée d'Orsay.

    Gustave Caillebotte est né en 1848 dans un milieu aisé. La fortune familiale lui permettra sa vie durant de choisir librement des activités (peinture, nautisme, construction de bateaux, philatélie) dans lesquelles il excelle. Martial Caillebotte (1799-1874), son père, s’est enrichi dans la vente de drap aux armées de Napoléon III. En 1860, il acquiert un vaste domaine, dans la commune d’Yerres,  à vingt kilomètres au sud-est de Paris. Cette magnifique propriété sera le paradis d’enfance de Gustave et suscitera par la suite nombre de tableaux de paysages peuplés de membres de la famille.

     

    Le jardin du petit Gennevilliers en hiver - 1894.

     

    .Voiliers à Argenteuil - 1888 - Musée d'Orsay.

    La mort de son père en 1874 – Gustave n’a que 26 ans – lui permet d’hériter d’une fortune confortable et de se consacrer à la peinture sans préoccupations commerciales. A cette époque, il peint beaucoup de petits formats de la propriété et de la région d’Yerres, mais aussi des scènes réalistes comme Les raboteurs de parquet (1875). Il présente d’ailleurs ce tableau au salon, mais il est refusé car le sujet, le travail des ouvriers, n’est pas jugé digne de figurer dans une création artistique.

     

     

    Roses dans un vase - 1882 - Musée de Dallas.

     

    Interieur - 1880.

     

    Caillebotte s’orientera alors de plus en plus vers l’impressionnisme. Il participe aux expositions impressionnistes de 1876, 1877, 1879, 1880 et 1882, aide financièrement le mouvement impressionniste et s’implique personnellement dans l’organisation des expositions. Cette aide fut précieuse car les impressionnistes n’étaient nullement des organisateurs alors que Caillebotte, outre son remarquable talent artistique, disposait également de cette capacité.  Il achète des toiles à Monet, Pissarro, Degas, Renoir, Manet qui avaient besoin de vendre pour vivre. Il se constitue ainsi une collection exceptionnelle qu’il léguera à l’État à sa mort. Dès 1876, après la mort de son frère René, Gustave Caillebotte rédige son testament qui comporte ce legs. Ces tableaux se trouvent aujourd’hui au musée d’Orsay à Paris. 

     

    Yerres ( pluie) 1875 - Indiana Univesity.

     

    Les perissoires - 1878 -Rennes.

     

    Gustave Caillebotte a légué à l’État sa collection de tableaux comportant 67 œuvres de Manet, Monet, Renoir, Degas, Cézanne, Sisley et Pissarro. Le testament précise que les tableaux devront être conservés au musée du Luxembourg et plus tard au musée du Louvre. Caillebotte indique également qu’avant d’exposer ces tableaux, il convient d’attendre le temps nécessaire à leur acceptation par le public. Malgré la protestation de l’Académie des Beaux-arts, pour laquelle cette peinture était indigne des musées nationaux, le legs fut accepté par l’État. Mais le manque de locaux au musée du Luxembourg conduisit l’État à ne retenir que 38 tableaux, les autres restant en possession de Martial, le frère de Gustave. Les tableaux ont été présentés au public en 1897. En 1925, ils sont transférés au musée du Louvre et en 1986 au musée d’Orsay.

     

     Portraits à la campagne - 1876 - Bayeux


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    Bonne fin de semaine à tous.

     

     

     


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    Auto portrait.

     

     Camille Pissaro, , né à Charlotte-Amélie, sur l'île de Saint-Thomas, dans les Antilles danoises— aujourd'hui Îles Vierges des États-Unis —, le 10 juillet 1830 et mort à Paris le 13 novembre 1903, est un peintre impressionniste puis néo-impressionniste franco-danois.

    Connu comme l'un des « pères de l'impressionnisme », il peint la vie rurale française, en particulier des paysages et des scènes représentant des paysans travaillant dans les champs, mais il est célèbre aussi pour ses scènes de Montmartre, et ses scènes autour du Louvre et des Tuileries, où il descend. À Paris, il a entre autres pour élèves Paul CézannePaul Gauguin, Jean Peské et Henri-Martin Lamotte.

     

    Nature morte - 1867.

     

     

    Port Marly - 1872.

     

    Pruniers en fleurs à Pontoise - 1877.

     

    Pissarro est aussi un théoricien de l'anarchie, fréquentant assidûment les peintres de la Nouvelle-Athènes qui appartiennent au mouvement libertaire. Il partage cette position avec Paul Gauguin, avec lequel il aura par la suite des relations tendues.

     

    Village de Voisins - 1872.

     

     

    Cote de saint Denis - Pontoise - 1877.

     

    Pissarro est un grand peintre, dont certaines toiles, injustement jugées comme mièvres, n'ont pas la place qu'elles méritent, sans doute en raison de leurs sujets, moins spectaculaires que ceux choisis par d'autres Impressionnistes (La MeulePontoiseLa Route d'Ennery). En 1896, le peintre déclare : « Nous ne demandons pas mieux que d'être classiques, mais en le trouvant par notre propre sensation, oh ! que c'est différent! »

     

    Le jardin de Pontoise - 1877.

     

    Camille Pissarro vit à Pontoise de manière épisodique, et y compose un grand nombre de peintures, dessins et gravures. .. le choix de Pontoise s'expliquait par le fait qu'aucun autre peintre n'y ayant encore associé son nom, Camille pouvait donc éviter d'apparaître comme le disciple d'un autre paysagiste.  En outre, la ville est proche de Paris par le chemin de fer, les paysages fluviaux, ruraux et urbains y sont variés. Enfin, le docteur Gachet ami de Pissarro, s'était installé à Auvers sur Oise

     

     

    Kewgreens - 1893.

     

    . Il y invite les plus grands peintres de l'époque, parmi lesquels Claude Monet, le parrain de son dernier fils, CézanneVan GoghGauguin. En 1885, il rencontre Georges Seurat, avec qui il se lie d'amitié et s'enthousiasme pour sa technique du pointillisme, qu'il applique à son tour, d'une manière moins formelle, avant de retrouver une liberté d'expression plus proche de son tempérament lyrique et généreux.

     

    Camille Pissaro et sa femme Julie Vellay en 1877.

     

    Camille Pissarro meurt à Paris  le 13 novembre 1903 Il repose, avec sa famille, à Paris au cimetière du Père-Lachaise .

     

    Pour en savoir plus, allez ICI.

     


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