• L’hortithérapie s’inscrit aussi dans une démarche de bien-être. « Les plantes et les gens ont en commun le cours de l’existence », rappelle le pédopsychiatre Dominique Sauvage .

     Germination, croissance, maturité, vieillissement, mort... le lien que nous établissons avec l’être vivant que nous protégeons des intempéries et des maladies nous renvoie à notre condition. Or, certaines plantes « peuvent réchapper d’un cataclysme et pousser à nouveau », poursuit-il. Une métaphore à méditer !

    Ça maintient en éveil intellectuellement », constate de son côté Anne Chahine, 70 ans dont quarante de jardinage, et qui préside l’association Jardins et santé. « On n’a jamais fini d’apprendre comment les plantes et les insectes interagissent. On remplace les espèces, on taille autrement un buisson. Un jardin est toujours en mouvement. »

    L’aménager stimule effectivement les fonctions cognitives. Il faut savoir se repérer dans le temps et dans l’espace, mémoriser les noms des végétaux... École de patience et de frustration, jardiner permet également de renforcer son tissu relationnel et la confiance en soi, car les amateurs s’échangent des conseils et reçoivent des compliments. Et puis, cultiver ses propres fruits et légumes garantit des produits « frais et sans pesticides » ! De quoi faire le plein de nutriments.

     

     

    Seul bémol : ce loisir fait mal au dos. « Mais aujourd’hui on ne bêche plus, on utilise une grelinette ! », rétorque Anne Chahine. L’outillage moderne tente de réduire les douleurs et la fatigue. Et en veillant à varier les positions et à ménager sa colonne vertébrale, tenir un arrosoir, tondre ou défricher tonifie tout le corps.Il peut réduire les douleurs et la fatigue. Et en veillant à varier les positions et à ménager sa colonne vertébrale, tenir un arrosoir, tondre ou défricher tonifie tout le corps.

    Ratisser ou tailler travaille l’équilibre et la souplesse. Rempoter entretient la mobilité articulaire, y compris sur des gestes fins. « Un individu peut brûler autant de calories en 45 minutes qu’en 30 minutes d’aérobic », promet Denis Richard qui préconise cette activité trois fois par semaine pour garder la forme. Faire des exercices de fitness en entretenant un espace vert ? Il fallait sans doute être anglais pour l’inventer ! Cela s’appelle la « green gym ». Hélas, ce jardinage sportif, collectif et écolo né en 1998 tarde à traverser la Manche.

     

    D'après Psychologie .com

     

     

     

     

     


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  • Pour savoir cultiver le bon coté des choses.

    Il faut être positif sans être naïf, constructif sans fausses illusions, est-ce possible ? Oui. L’optimisme lucide existe, il s’enracine dans la confiance en soi et le plaisir de vivre. Un état d’esprit qui change tout.

     Penser que le monde est le meilleur qui soit, que l’avenir est forcément prometteur, c’est de l’angélisme. Prendre les choses du bon côté en négligeant leur aspect négatif, voilà une politique de l’autruche qui sonne faux. Nous connaissons tous des personnes qui répètent : « Ça va aller, oui, ça va aller », alors que tout dans leur attitude et leur vie crie le contraire,. Les psychanalystes ont un mot pour un tel aveuglement : le déni. L’optimisme n’est alors qu’une manière détournée de refuser de voir une réalité qui serait insupportable.

     

    L’idéalisme est une autre tendance fâcheuse à négliger le réel. En faisant la plus grande place à l’idéal et au sentiment, il entraîne paradoxalement vers de grandes déceptions. Croire en une vérité unique pour tous, penser que le progrès matériel est toujours bénéfique ou que notre salut dépend d’un seul être nous plonge dans bien des guerres et des impasses écologiques ou relationnelles. Là encore, l’absence de nuance a un prix. Non, ce n’est pas non plus de cet optimisme-là dont nous parlerons.

     

    Un état d’esprit intelligemment positif peut-il exister ? C’est en tout cas ce que nous vous proposons d’expérimenter. Il est fait de réalisme et d’espoir affirmé. C’est un optimisme « inquiet », à la fois dynamique envers les projets qu’il porte et lucide sur les obstacles à franchir. Il ne consiste pas à se « gonfler le moral » ou à se « rebooster les neurones », mais se nourrit du sentiment de bien-être procuré par des pensées « aidantes ».

    Rien à voir avec de la gymnastique mentale, cependant. « Là où l’optimisme aveugle affirme : “Il n’y a aucun problème, tout va parfaitement bien”, l’optimisme intelligent dit : “Il y a des problèmes, mais je vais m’y adapter” », précise le psychiatre Christophe André. Il ne se nourrit pas de faux espoirs et, contrairement à l’idéalisme et au déni, a l’immense avantage de ne pas générer de déception.

     D'après Psychologie.com

     

     

     

     


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